Nous sommes en 2022, très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n'ont pas les moyens d'acheter des aliments naturels mangent un aliment de synthèse, le « Soleil vert ». Les émeutes sont fréquentes et sévèrement réprimées. On découvre finalement que ces tablettes de synthèse sont composées à partir de cadavres humains.
Que ce soit dans ce film de science fiction de 1975 (Soleil Vert) ou dans les thèses de Malthus, le thème de la surpopulation et de l'insuffisance des ressources alimentaires s'est posé pour de nombreux économistes, cinéastes, écrivains.
Aujourd'hui la FAO estime que plus d'un milliard de personnes souffrent de la sous-alimentation soit 40% de plus qu'il y a 20 ans. La sous-alimentation est le fait de recevoir une quantité insuffisante de nourriture. Le minimum calculé par la FAO est de 2200 calories par jour (...)
[...] Un scénario noir pour demain ? L'ombre de Malthus III. Quelles solutions ? 1. Les solutions d'urgence Une libéralisation des marchés Le développement économique 28 Conclusion 30 Bibliographie 31 Introduction : Nous sommes en 2022, très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n'ont pas les moyens d'acheter des aliments naturels mangent un aliment de synthèse, le Soleil vert Les émeutes sont fréquentes et sévèrement réprimées. On découvre finalement que ces tablettes de synthèse sont composées à partir de cadavres humains. [...]
[...] Aujourd'hui, on estime la population mondiale à 9 milliards d'habitants en 2050. Si ces hommes adoptent le mode de consommation occidental actuel il faudrait produire 5 fois plus d'aliments qu'aujourd'hui pour subvenir à leurs besoins. L'augmentation de la population semble dangereuse puisqu'elle conduit à une augmentation de la demande en ressources alimentaires mais aussi car elle contribue à la diminution de l'offre de ressources. En effet, l'urbanisation s'accélère et les grandes mégalopoles ont implantées sur des terres agricoles fertiles de plaines côtières ou de vallées fluviales. [...]
[...] Il faudrait accroître la part de l'agriculture dans les budgets publics. Ainsi, en 2003 lors du sommet de l'Union africaine de Maputo, les chefs d'Etat africains se sont engagés à porter cette part à 10% avant 2009. Ces investissements doivent permettre à renforcer l'effort de recherche agricole afin d'augmenter la productivité. Après la crise alimentaire, les pays du G8 ont également décidé de doubler les ressources mises à la disposition du groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI) qui rassemble plusieurs centres de recherche publics sur l'agriculture familiale de régions du sud. [...]
[...] Une libéralisation du marché ? De nombreuses études prétendent que les politiques de soutien agricole permettent aux agriculteurs des pays riches de produire à perte et à des niveaux bien au-delà d'un niveau de production déterminé par le marché. Le soutien dont bénéficient les agricultures prive alors les nations du Sud de débouchés. La libéralisation du marché permettrait donc aux pays en développement, ayant les plus faibles coûts de production de bénéficier de nouveaux débouchés qui favoriseraient leur décollage économique et la réduction de la pauvreté donc la réduction des problèmes liés à la faim. [...]
[...] L'eau est nécessaire pour irriguer les cultures et pour abreuver les bêtes. L'irrigation concerne des surfaces importantes : 18% des terres arables et des cultures permanentes au niveau mondial dans les pays riches et 23% dans les PED). Le rendement moyen en céréales sur les terres irriguées est dans les PED trois fois supérieur à celui enregistré sur les terres non irriguées (Source : Banque Mondiale, Reengaging in agricultural water management. Challenges and options). Mais les ressources en eau sont rares et les acteurs sont en concurrence pour les utiliser. [...]
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