Au cours des cinquante dernières années, le monde a connu de nombreuses mutations fondamentales. Le phénomène principal est sans aucun doute la mondialisation de l'économie, qui a donné naissance à un environnement flou, instable et concurrentiel. Un autre aspect important est la « dématérialisation » de la société, puisque désormais les actifs immatériels constituent le nouveau patrimoine de l'entreprise. Enfin, le dernier changement fondamental provient de l'émergence de la société de l'information.
Dans ce contexte, l'information joue un rôle primordial, notamment au niveau des entreprises qui ont rapidement été immergées dans un flux grandissant d'informations très diverses. Ainsi, le développement exponentiel des flux informationnels, la croissance des secteurs producteurs d'informations, l'émergence de nouveaux métiers de l'information rendent aujourd'hui inéluctable une réflexion sur l'information, et en particulier sur son rôle dans l'économie.
Il faut souligner ici que cette croissance de la quantité d'informations a été favorisée par la rapidité prodigieuse des évolutions technologiques, en particulier au niveau des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) et l'avènement d'Internet. Ainsi, un cadre américain, européen ou japonais traite aujourd'hui cent fois plus d'informations qu'il y a trente ans.
L'information et sa maîtrise sont donc devenues aujourd'hui un puissant levier de management des organisations et un enjeu majeur pour les sociétés développées. En effet, la compétition internationale ne se gagne plus à coup de prouesses technologiques, de concessions tarifaires ou financières, mais par la connaissance, la capacité à anticiper les évolutions des marchés et à déterminer et investir des cibles stratégiques, puis à combiner les ressources pour obtenir un avantage concurrentiel, élément déterminant de la compétitivité d'une entreprise (...)
[...] Il a même contacté directement Bridgestone, le premier concurrent de Michelin pour lui proposer de lui vendre ces informations. Les deux entreprises ayant passé un accord de transparence, Bridgestone a immédiatement contacté son concurrent qui a poursuivi son ancien employé. Une affaire similaire s'est produite chez Valéo, où une jeune stagiaire a été surprise en possession de documents confidentiels qui n'auraient jamais dû sortir des locaux de l'entreprise. Si ces deux exemples se sont bien terminés pour les employeurs, dans beaucoup d'autres cas, ils passent inaperçus. [...]
[...] Ainsi, les universités, les fondations de recherches offrent bien souvent une rémunération, des moyens de travail, une liberté de recherche et une audience internationale inégalée à ce jour. En conséquence, l'accueil d'étudiants, de professeurs et de chercheurs étrangers est extrêmement large et important. Cette politique est très bénéfique pour les entreprises américaines puisqu'elles disposent de ressources humaines abondantes, diversifiées, de qualité et très opérationnelles dans le cadre multinational, mais aussi une capacité permanente d'innovation dont l'économie se nourrit. b. Le cas de la C.I.A.(Central Intelligence Agency) : La C.I.A. [...]
[...] Des règles de confidentialité sont établies pour les personnes qui intègrent l'organisation. On va leur donner temporairement un accès à certaines données sur l'entreprise qui ne doivent pas être révélées. À l'inverse, certains groupes comme Daimler Chrysler ou Boeing prônent la transparence totale avec leurs collaborateurs. Chaque sous-traitant participant à la conception doit être informé comme un membre de l'entreprise L'entreprise créatrice de savoir au cœur de l'innovation Ce titre, inspiré de l'ouvrage du même nom du professeur Ikujiro Nonaka sur la gestion des connaissances dans les entreprises japonaises, annonce une partie qui a pour but de montrer l'importance des connaissances dans la compétitivité des entreprises et l'innovation, les deux étant souvent très liées. [...]
[...] Une organisation par projets L'entreprise créatrice de savoir au cœur de l'innovation 25 a. La gestion des connaissances 25 b. La démarche japonaise La protection de l'information 27 a. Les transferts de technologies 27 b. L'espionnage industriel 28 B. Différentes données relatives à l'IE et la compétitivité dans le monde Qui pratique l'IE au sein des entreprises? Classement des pays les plus compétitifs Classement des plus gros budgets de recherche et développement dans le monde 31 C. L'apport de la gestion de l'information sur la compétitivité, étude de cas Le cas Renault-Nissan, partage de l'information et coopération au service de la performance commune 34 a. [...]
[...] L'information est au cœur de cette coopération qui est rendue possible par la standardisation des composants et la mise en place de plateformes de production communes mais aussi grâce à un réseau interne de communication permettant aux principaux centres de décision d'être connectés entre eux. En ce qui concerne la production, Renault et Nissan partagent des composants dans un but de rentabilité. Ainsi, on retrouve par exemple la même boîte de vitesse sur une Renault Mégane que sur une Nissan Quashquai. Pour réaliser ce partage de composants, les deux entreprises ont mis leur technologie en commun sur des plateformes de production où l'on fabrique des véhicules des deux marques ayant les mêmes caractéristiques et étant destinés aux mêmes zones géographiques. [...]
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