« Nous partons du principe que la prospérité est indivisible, que la croissance pour être durable doit être partagée (...). Nous pensons que la seule fondation sûre d'une mondialisation soutenable et l'augmentation de la prospérité pour tous est une économie ouverte fondée sur le principe de marché, une régulation efficace et des institutions mondiales solides » (communiqué du G20).
Le sommet de Londres a débouché sur ce communiqué reflétant la volonté des dirigeants des principales puissances financières mondiales de changer l'idéologie dominante : l'ultra-libéralisme. La crise des subprimes est à l'origine de cette remise en question générale sur le fonctionnement économique. A travers l'histoire, l'économie, fondée à la base sur l'échange de biens matériels, a évolué jusqu'à l'éclosion de l'économie virtuelle. L'économie réelle est celle des biens matériels et des ressources naturelles, l'économie virtuelle est quant à elle la représentation d'un système de production non classique, c'est la finance de marché.
Ces dix dernières années, la globalisation et l'informatisation ont entraîné la multiplication des produits financiers complexes à la base de cette économie virtuelle. Ainsi, nous nous sommes intéressés à la corrélation entre l'économie virtuelle et l'économie réelle, les impacts et les conséquences de la première sur la seconde. L'éclatement de la bulle immobilière américaine et ses produits dérivés complexes ne reposant plus sur une stratégie industrielle, mais sur une bulle spéculative, à l'origine de la crise actuelle, la crise des subprimes. Cette crise s'est propagée à l'ensemble des marchés mondialisés mettant à mal toutes les croyances et pratiques financières.
En conséquence : quel est l'impact de la crise des subprimes sur l'économie réelle ?
Il sera analysé en premier lieu la contamination internationale et les phénomènes à l'origine de la crise économique actuelle puis dans un second temps nous discuterons les réactions adaptées pour contrer les effets dévastateurs de la crise financière.
[...] Cette dernière a un rôle d'équilibrage dans ce marché puisqu'elle détermine la quantité de monnaie à injecter dans l'économie et son prix nommé taux directeur. Il permet donc aussi à une banque de prêter de l'argent à une autre banque ou de le lui en emprunter, lorsque le montant de ses dépôts est supérieur ou inférieur à la demande de crédits de ses clients. Ce marché est dit de gré à gré, c'est-à-dire non réglementé. Les banques y sont présentes quotidiennement afin d'équilibrer leurs comptes. Les actifs des banques doivent à tout moment pouvoir compenser ces prêts. [...]
[...] Pour la France et l'Italie, elle résoudrait les tensions entre l'utilisation passée de la supervision bancaire à des fins de politique industrielle nationale, et l'expansion internationale de plus en plus poussée de leurs grandes banques. Quant aux pays d'Europe centrale et orientale, ils auraient tout à perdre d'une remise en cause du processus d'intégration financière qui a permis de financer une bonne part de leur croissance. Il est urgent de donner une visibilité au marché sur cet enjeu et de passer du stade des débats à celui de l'étude de faisabilité. [...]
[...] Cet indice ci est saisonnièrement adapté étant donné les effets des variations qui sont données pendant l'année, des différences qui sont le résultat de jours fériés out changements institutionnels. C'est un indice nouveau, créé en 1997. Les investisseurs ne le suivent pas tellement de près comme pour l'ISM Indice de Manufacture lequel existe depuis 1940. Source: Institute for Supply Managers formerly N.A.P.M: National Association of Purchasing Managers. Association National de Directeurs d'Achats Disponibilité : Dans le troisième jour ouvrable de chaque mois à 10:00 a.m. [...]
[...] Le développement de la titrisation a connu un essor important en France mais reste faible par rapport aux Etats-Unis. En effet, il y a eu une croissance considérable de la titrisation des prêts hypothécaires et de la consommation. Même si les entreprises débutent l'émission, cependant les principaux émetteurs restent les établissements de crédit. Après avoir connu un essor des prêts hypothécaires et de consommation, la titrisation française s'est renforcée à travers le développement des prêts automobiles, à partir de l'année 2000 et s'est étendue vers les autres pays d'Europe. [...]
[...] En fait, il paraît difficilement imaginable que trois agences de notation soient capables d'appréhender toutes les spécificités de chaque placement. Il devient alors nécessaire de s'ouvrir à la concurrence 3 L'ouverture à la concurrence Les agences de notation ont signé un code de bonne conduite selon trois axes principaux : l'intégrité, l'indépendance et la responsabilité des agences. Le problème de cette chartre, c'est son côté facultatif, une transgression n'entraîne aucune sanction. Il devient impératif de démocratiser les agences de notation. [...]
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