Adulée par les uns décrié par les autres, la globalisation est un phénomène qui ne rend certes pas indifférent.
Les « anti-mondialistes » se plaignent de l'ouverture de l'économie où la logique de libre marché prédomine et de l'impuissance des états. La montée des inégalités, les conditions de travail peu enviables, les spéculations financières et la détérioration de l'environnement sont les reproches attribués à la globalisation.
Les « pro-mondialistes », quant à eux, mettent en exergue les bienfaits de l'ouverture de l'économie où les avantages tirés de la globalisation contrebalancent largement les coûts qu'elle pourrait engendrer.
Ainsi ce phénomène est perçu positivement ou négativement, selon qu'il inspire des craintes ou des espoirs.
Les mondiophobes seront pessimistes et les mondiophiles seront optimistes par rapport aux possibilités offertes par la mondialisation. Les mondiophobes lui imputeront tous les maux de nos sociétés actuelles tandis que les mondiophiles prêcheront les bienfaits de celle-ci et de tous les avantages qu'elle peut apporter à nos économies et in fine à nos sociétés.
Si elle n'est pas forcément clairement établie dans les discours des deux clans, la mondialisation représente une idéologie basée sur la croyance invincible que les forces de marché conduiront au bien être général. Ainsi se distinguent les deux clans : les pro-mondialistes sont persuadés du bien fondé de cette idéologie et les anti-mondialistes remettent en cause le fonctionnement de ce mécanisme.
Ceci est le fondement de la véritable question de ce travail. Est-ce que le processus de la main invisible peut conduire au bien être général et ceci au niveau planétaire ?
Avant tout chose, il paraît primordial de définir les termes « mondialisation » et « globalisation » qui peuvent représenter une certaine confusion. Le premier chapitre s'attellera à cette tâche.
Grâce à cette conceptualisation, le second chapitre tentera de repérer les causes qui ont amené ces phénomènes.
Après avoir étudié les causes, le troisième chapitrera se focalisera sur les conséquences de la globalisation et de la mondialisation sur nos sociétés.
Sur base de ces effets, le quatrième chapitre se penchera sur le comportement adopté par les firmes et leur implication éthique.
[...] Les réglementations sur la concurrence agissent dans cette perspective. Les médias peuvent influencer l'image d'une société. Leur présence quotidienne et l'impact sur l'opinion publique peuvent représenter une épée de Damoclès qui encourage un comportement noble des entreprises. Les consommateurs peuvent revoir leur jugement en fonction de l'information fournie par les médias. Ceci sous-entend que les médias et les entreprises s'opposent. Cependant, les entreprises sont les principales clientes de la télévision par l'entremise des plages publicitaires. De ce fait, Internet, de par ses spécificités, offre une alternative intéressante aux consommateurs actifs pour créer et trouver une information pertinente dans le but d'orienter l'entreprise vers le bien commun. [...]
[...] Ce rapport développe le fait que la mondialisation offre une plus grande possibilité de débouchés, mais accentue la concurrence. Ainsi, les entreprises domestiques inefficaces qui étaient protégées par des barrières artificielles tentent à disparaître du fait qu'elles ne disposent pas d'un avantage compétitif réel. A contrario, les entreprises performantes entrevoient de nouvelles possibilités. Elles peuvent amplifier leur avantage compétitif en améliorant leur productivité, leur différenciation et pénétrer de nouveaux marchés. Pour expliquer les bénéfices de la Mondialisation, la théorie de l'avantage comparatif[14] est une base de ces réflexions. [...]
[...] La réduction des barrières entre pays D. Le marché des capitaux E. La période de stabilité 4. Les effets A. Les entreprises B. L'économie C. La concurrence D. Mobilité du capital E. Les consommateurs F. Les médias G. L'inégalité des revenus H. [...]
[...] Jacquemin, Mondialisation et politique de concurrence J.J. Lambin, le marché dans la nouvelle économie globalisée A. Gryspeerdt, en quoi la mondialisation affecte-t-elle la relation des entreprises avec les consommateurs ? B. Campion & M. Lits, vers une mondialisation de la communication P. Van Parijs, L'éthique à l'épreuve du marché monial Marc Augé, Non-Lieux Introduction à une anthropologie de la surmodernité Seuil (1992) M. Mc Luhan, la galaxie de Gutenberg Gallimard (1977). DOMINICK SALVATORE, International Economics , John Wiley & Sons, 8e édition (2004). [...]
[...] La réalisation des objectifs éthiques s'avère nécessaire pour la maximisation du profit. Cependant, il faut pouvoir déterminer quels sont les facteurs qui influencent le comportement des entreprises. Comme piste de réflexion, je m'intéresserais aux différents points exposés dans les chapitres précédents. Les consommateurs, la pression concurrentielle et l'image des médias peuvent influencer les objectifs d'une entreprise. La majorité des auteurs s'accordent à dire que le consommateur ou les ménages peuvent influencer l'entreprise vers un comportement éthique sous la condition qu'ils soient nombreux et professionnels Plus les consommateurs seront organisés, éduqués et conscients de leur environnement, plus les objectifs éthiques tendront à être respectés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture