Le PNB des États-Unis est le premier du monde, avec 10 946 milliards de dollars en 2004, sensiblement supérieur à celui de l'UE à 25 (9 449 milliards de dollars, dont 1523 pour la France) et deux fois et demie supérieures à celui du Japon, 4 390 milliards de dollars.
Le PNB/habitant demeure au quatrième rang dans le monde, avec 37 610 dollars/hab, après le Luxembourg (43 940), la Norvège (43 350), la Suisse (39 880) ; contre 34 510 au Japon, 25 482 pour l'UE à Quinze, et 18 093 dans l'Europe à 25.
L'essentiel de la richesse produite aux États-Unis provient des services (78 % dont 66 % pour les services marchands). L'industrie ne fournit plus que 20 % du PIB, l'agriculture seulement 1,5 %. Peut-on donc parler d'économie postindustrielle ? Certainement pas si l'on considère que cette industrie reste une des plus puissantes au monde : globalement la première devant le Japon et la Chine dans nombre de branches industrielles.
Par ailleurs, même avec seulement 1,5 % du PIB national, l'agriculture américaine demeure la première au monde dans nombre de productions, et par ses capacités d'exportations. Les États-Unis restent très puissants parce qu'ils savent attirer chez eux les meilleurs chercheurs et ingénieurs mondiaux grâce au brain drain.
Cet ensemble de points forts donne à l'Amérique, une grande confiance en elle, que beaucoup jugent comme de l'arrogance.
[...] Le prix du produit incluant fabrication, embouteillage, transport, amortissement) ne représente que du coût. Le reste tient en bonne partie aux coûts de publicité. C Une agriculture encore fortement aidée par l'État fédéral 1 Un système de soutien principalement mis en place sous le New Deal Lorsque Roosevelt arrive au pouvoir en novembre 1932, la situation des agriculteurs est catastrophique. Au moment de son investiture en janvier 1933, le pouvoir d'achat des fermiers est en 1933 réduit de moitié par rapport à 1914, alors que leur charge d'endettement reste fixe, ce qui provoque la saisie de milliers de fermiers par les banques et des explosions de colère qui menacent la paix sociale. [...]
[...] Les exploitations sont au nombre de 1,5 million (2004). La surface moyenne par exploitation est de plus de 240 hectares (contre 20 dans l'UE à Quinze). On observe cependant une certaine diversité des exploitations : - des Corporate farms ( en 1997) c'est-à-dire des entreprises agricoles capitalistes (sortes d'usines agricoles), appartenant généralement à de grands groupes d'agroalimentaire : o Cargill, chargeur céréalier o Del Monte fabricant de conserves o Coca Cola, Seagram, Nestlé possèdent des vignobles en Californie Ces Corporate farms se concentrent dans certaines régions : o Californie o Floride o Rocheuses o Hawaï Avec exploitations, immenses, elles fournissent de la production agricole. [...]
[...] Mais une partie de la production et même de la recherche est désormais délocalisée en Chine. D'autres fabricants américains de microprocesseurs se situent dans les meilleurs mondiaux : - AMD Advanced Micro Devices - Motorola - Texas Instruments - Sun Microsystems L'informatique L'industrie informatique américaine n'a plus le même poids à l'échelle mondiale: elle détenait du marché mondial en 1984 et seulement en 1989. La concurrence est désormais mondiale et d'énormes changements ont eu lieu en 20 ans. IBM (International Business machines Corporation) IBM a longtemps dominé le marché mondial ( du marché à la fin des années 1970). [...]
[...] General Electric équipe la plupart des avionneurs (Boeing, Airbus, Embraer, Fairchild) - Pratt & Whitney, filiale de United Technologies - Allied Signal qui équipe le créneau des avions régionaux - La filière électronique américaine Elle fonctionne dans un contexte de rivalité féroce avec le Japon ou les NPI, mais demeure dominante par ses firmes, même si celles-ci délocalisent massivement leur production de matériel en Chine, et même aujourd'hui pour certaines, leurs recherches comme c'est le cas de Intel. Les composants Les firmes américaines ont abandonné aux NPI et au Japon la fabrication des composants de bas de gamme (transistors, circuits intégrés, etc.). [...]
[...] Les parcs américains de Disney ont accueilli, depuis la création de Disneyland Los Angeles, quelque 800 millions de visiteurs. Si on y ajoute la fréquentation de Disneyland Tokyo et Paris, ce sont plus d'un milliard de personnes qui ont fréquenté ces parcs, un homme sur six Disneyworld accueille chaque année 30 millions de visiteurs. En revanche, le concept a de la peine à attirer de nouveaux visiteurs ou à fidéliser les anciens en Europe. Disneyland Paris stagne autour de 13 millions de visiteurs/an. [...]
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