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Les économies du Sud Est asiatique : la Corée, la Thaïlande, Singapour, Hong Kong, Taiwan, l'Indonésie, la Malaisie et les Philippines, sont dans les années 90s, parmi les économies émergentes, celles qui ont le mieux réussi leur développement
Ces économies qui constituent pour les économies émergentes un vrai modèle vont pourtant être l'épicentre de la crise financière la plus importante après la Grande Dépression.
Cette crise aura été une surprise ; les investisseurs forts du succès asiatique ont malheureusement sous-estimé les faiblesses de ces économies telles : le ralentissement des exportations, un déficit courant important du fait des flux important d'investissements privés, et enfin la fragilité du secteur bancaire.
[...] Les économies asiatiques alors en plein essor présentaient une source de profit non négligeable. Nous avons donc assisté à une entrée massive de capitaux ; entrée de capitaux d'autant plus justifiée que: ces économies étaient considérées comme stables au niveau macroéconomique (une inflation modérée, des déficits publics insignifiants) et peu risquées vu l'austérité que les PAS imposaient ; et que le niveau de l'investissement le permettait Les Causes structurelles De nombreuses faiblesses structurelles sont rendues responsables de la crise : * Un déficit du compte courant intenable La plupart des pays de la région avaient d'importants déficits du compte courant, dans certains cas dépassant les du PIB (cf. [...]
[...] Il leur faut au contraire des financements de long terme. Les économies émergentes ne peuvent se permettre d'être vulnérables aux mouvements de capitaux qui sont régis par les seuls sentiments des investisseurs, parfois sans fondement, tout simplement parce qu'elles ne sont pas assez solides. La surchauffe de l'économie aurait dû être mieux gérée de manière à éviter la dépendance sur l'endettement extérieur. L'entrée massive des capitaux malgré le manque de transparence du secteur financier, les déficits du solde des paiements courants a montré que la bonne condition globale a fait passer au second plan des problèmes plus graves des économies qui restaient présents et minaient le système. [...]
[...] Les prévisionnistes avaient révisé de à la baisse leurs anticipations pour la croissance mondiale. D'abord, le canal de transmission principal vers les pays développés est celui des échanges commerciaux. En effet les pays du sud représentent de grands débouchés pour les pays développés du reste du monde mais aussi de gros concurrents sur les marchés des pays riches. Avec la dépréciation de leurs taux de change, le pouvoir d'achat des consommateurs asiatiques a fortement diminué réduisant significativement leurs importations et donc limitant les exportations des pays développés du reste du monde vers les pays asiatiques. [...]
[...] Mais, au cours des années 90, les économies asiatiques ont fini par s'ouvrir aux mouvements internationaux des capitaux. Les marchés ont dans l'ensemble répondu avec enthousiasme à cette ouverture, à la fois parce qu'ils imputaient à l'Asie un fort potentiel de croissance et parce que le faible niveau des taux d'intérêt aux Etats-Unis et au Japon ainsi que la dérégulation financière en Europe, qui pesait sur les marges bancaires, les y incitaient. L'Asie du Sud Est devint trop dépendante des flux de capitaux externes. [...]
[...] Vu l'ampleur de la crise, la contribution financière du FMI a également été sans précédent, elle a cependant fait face à de vives controverses ex-post ; il nous a donc semblé nécessaire d'aborder cette intervention en troisième partie. La Crise 1. Le Contexte Economique La crise de la dette de 1982 a couronné l'échec des stratégies de développement des décennies passées une nouvelle orthodoxie en terme de stratégie est alors présente à travers les plans d'ajustements structurels (PAS) que les institutions financières internationales mettent en place. [...]
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