A partir des années 1960, les NPI asiatiques ont connu une forte expansion. Ainsi, les 4 dragons (Hong-Kong, Corée du Sud, Taïwan, Singapour) ainsi que les tigres (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines) enregistrent une croissance annuelle de 8 %. L'apparent succès de ce modèle est notamment caractérisé par une très faible inflation. A cela s'ajoute des finances publiques solides qui reposent sur les exportations et les investissements directs à l'étranger (IDE). L'Etat, quant-à lui, intervient en donnant des consignes au système bancaire pour qu'il permette aux entreprises de se développer par le biais de prêts à taux préférentiel, et il leur accorde des subventions et des avantages fiscaux. La croissance de ces pays est telle que la communauté internationale s'accorde pour la qualifier de « miracle asiatique ».
[...] Ils vouent une confiance sans limites aux marchés asiatiques. A cela s'ajoute le fait qu'ils se sentent à l'abri, convaincus qu'en cas d'effondrement de l'économie, le FMI allègera leurs pertes. Le risque de change, quant à lui semble mimine puisque les devises locales sont liées (par le Peg à au dollar. Ainsi, les capitaux étrangers affluent et représentent 500 milliards de dollars en 1996. Ce sont ces capitaux qui permettent aux pays de la zone asiatique le financement de leurs investissements. [...]
[...] Nous noterons qu'il dépasse de près de 10 points de pourcentage le taux de chômage atteint durant la crise de 1929 aux Etats-Unis (qui s'élevait alors 30 La précarité et le chômage provoquent le désespoir des populations. Nous assistons alors à une véritable explosion de la prostitution infantile (notamment en Thaïlande et en Corée du Sud). Le taux de suicide s'accroit également de manière considérable. Ainsi, entre 1996 et 1997, il augmente de 20% en Thaïlande et de en Corée du Sud. [...]
[...] Les cours chutent alors brutalement, provoquant des répercussions financières catastrophiques. Important déficit de la balance commerciale La hausse des coûts salariaux entraine une augmentation des prix qui induit une baisse de la compétitivité des exportations. Ainsi, le taux de croissance des exportations qui s'élevait en moyenne à en 1995 s'est effondré au cours de l'année 1996 pour se stabiliser à Dans un même temps, les accords de Marrakech d'Avril 1994 contraignent les pays de la zone asiatique à s'ouvrir aux importations. [...]
[...] La Corée du Sud fit également appel au FMI afin d'obtenir des liquidités pour pallier à la fuite soudaine des capitaux et à l'effondrement du système monétaire du pays. Cette mesure visait alors à redonner confiance aux investisseurs étrangers. Précision que L'aide accordée aux Coréens s'éleva à 58,2 milliards de dollars, ce qui constitue l'aide la plus importante accordée à un gouvernement en vue d'une relance structurelle. En Indonésie, le soutien du FMI se traduisit par l'apport de 43,3 milliards de dollars. [...]
[...] La crise asiatique de 1997 Introduction A partir des années 1960, les NPI asiatiques ont connu une forte expansion. Ainsi, les 4 dragons (Hong-Kong, Corée du Sud, Taïwan, Singapour) ainsi que les tigres (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines) enregistrent une croissance annuelle de L'apparent succès de ce modèle est notamment caractérisé par une très faible inflation. A cela s'ajoutent des finances publiques solides qui reposent sur les exportations et les investissements directs à l'étranger (IDE). L'Etat, quant à lui, intervient en donnant des consignes au système bancaire pour qu'il permette aux entreprises de se développer par le biais de prêts à taux préférentiel, et il leur accorde des subventions et des avantages fiscaux. [...]
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