Les débuts de la mondialisation et de la délocalisation sont situés aux alentours du XVIe siècle avec les Grandes Découvertes mais l'essor véritable de ces deux phénomènes ne se situe qu'à partir du début des années 1980. La délocalisation s'inscrit donc dans un phénomène de mondialisation et cette dernière est dans le prolongement de l'internationalisation des économies depuis 1945. Ceci a entraîné une libéralisation des échanges commerciaux qui est en constante progression depuis l'après-guerre et la décolonisation et qui ont été à l'origine de forts taux de croissance durant les Trente Glorieuses. L'accélération du commerce international à partir des années 1970 a fait apparaître la volonté, après la guerre, de modifier les échanges mondiaux. L'instauration du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) en 1947 fait preuve de cette volonté. Sous l'égide du GATT puis de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), depuis 1995, l'après-guerre froide est marquée par une réduction progressive et importante des barrières à l'échange. La croissance du commerce international qui en découle est patente : la valeur des exportations mondiales a été multipliée par 21 entre 1955 et 1980. Néanmoins, au-delà de l'intensité des échanges, c'est surtout l'évolution de leur structure qui marque cette période. La montée du commerce de produits similaires, du poids des firmes multinationales (FMN) dans le commerce mondial, et de la participation d'un nombre toujours plus grand de pays aux échanges, et notamment des pays en développement, sont les faits marquants de la période contemporaine. Ces changements structurels impliquent une évolution sensible de la division internationale du travail. On assiste aujourd'hui à une véritable fragmentation des processus productifs qui bouleverse forcément les marchés du travail nationaux. En fait, dans un monde ouvert, la circulation des biens et services se substitue à celle des personnes. L'ouverture est donc synonyme de concurrence entre les travailleurs du monde entier, à tel point que l'on pourrait presque parler de marché du travail global ou mondial. Mais à quel point peut-on dire que c'est global?
Dans quelles mesures le commerce international est-il générateur de phénomènes de (dé)localisation? Quels sont ses fondements, ses bases? Quels en sont les impacts sur les secteurs d‘activités économiques? Sur les productions? Peut-on s'en protéger? Y a-t-il des limites à cela? Et si oui quelles sont-elles?
[...] C'est une organisation politique, culturelle et économique fondée en 1967 à Bali (Indonésie), sur l'initiative des États-Unis, et cela dans le but de faire barrage au communisme, qui s'installait dans la région. Aujourd'hui, l'association a pour but de renforcer la coopération et l'assistance mutuelle entre ses membres. Donc, outre les délocalisations massives dans cette région du globe, l'accord régional pas l‘air de tendre vers un échange international. Ce qui peut leur être regrettable, car c'est en formant un groupe, qu'on défend mieux ses intérêts. Ce serait plutôt pour se protéger des délocalisations. [...]
[...] - Exportations de véhicules par zones géographiques Unités. On peut en déduire ici, que plus de 60% des exportations mondiales se font par l'Europe. En second, vient l'Asie. Tableau 3. - Principaux pays producteurs de voitures dans l'Union européenne Unités. L'Allemagne est largement en tête, en terme de production européenne. Suivie par la France et l'Espagne, avec un pourcentage supérieur à 15%. Annexe 3 Lexique La délocalisation La délocalisation d'entreprises peut s'entendre selon un sens plus ou moins strict. [...]
[...] Cependant, ce n'est pas forcément la meilleure solution parce que l'activité industrielle fonctionne avec des rendements d'échelle croissants. Il y a rendements d'échelle croissants lorsque la production industrielle fait plus que doubler si on envisage par exemple un doublement de l'ensemble des quantités de facteurs. Il peut donc être plus intéressant dans ce cas de produire tout dans une seule unité de production que de répartir la production dans deux usines. Ainsi, le choix de localisation d'une firme représentative du secteur industriel dans une ou deux régions résulte de l'arbitrage entre le bénéfice des rendements croissants et la proximité des marchés (qui permet d'économiser des coûts de transport). [...]
[...] La croissance du commerce international qui en découle est patente : la valeur des exportations mondiales a été multipliée par 21 entre 1955 et 1980. Néanmoins, au-delà de l'intensité des échanges, c'est surtout l'évolution de leur structure qui marque cette période. La montée du commerce de produits similaires, du poids des firmes multinationales (FMN) dans le commerce mondial, et de la participation d'un nombre toujours plus grand de pays aux échanges, et notamment des pays en développement, est les faits marquants de la période contemporaine. [...]
[...] Il vise à établir des relations économiques durables, d'une unité à l'étranger. Cela peut se faire dans une société différente de celle qui investit, ou par une société mère dans une de ses filiales. FMN Les firmes multinationales: cela désigne une firme qui investit dans au moins 2pays dans le monde, en y possédant ou contrôlant des filiales ou des actifs physiques ou financiers. Bibliographie http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/GLB-CDJ-janvier05.pdf : Cerna http://gistrs.clermont.cemagref.fr/ http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ : La documentation française http://www.dicodunet.com/annuaire/def-1054-delocalisation.htm : dictionnaire d'économie http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_commerce_international : wikipedia, théorie du commerce international. [...]
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