Nous avons une vision du commerce international qui est perturbée par ses effets récurrents les plus visibles et les plus inquiétants : les délocalisations et les crises alimentaires, pétrolières et financières. Ces inquiétudes qui traversent les époques sont à l'évidence justifiées. Le commerce international est en effet parfois le grand méchant loup, mais il a aussi ses vertus, que nous admettons difficilement, presque à regret.
Cet essai répond pour l'essentiel aux questions que se posent nos concitoyens inquiets, qui pourront ainsi, à défaut d'être rassurés, se faire une opinion fondée sur des faits, les réalités de ce commerce du delà des frontières. Il s'adresse également à ceux qui s'intéressent de plus près au commerce international et à l'économie : les étudiants, les acteurs de l'import-export, les personnes attentives au fonctionnement de nos sociétés et aux évolutions de ce monde. Il apporte enfin aux uns et aux autres des éléments d'information plus terre-à-terre sur les réglementations, les organisations internationales, les conditions d'importation, d'exportation, les fraudes, les sources d'information, etc.
Une première observation s'impose : l'être humain, sous tous les climats, les continents, où qu'il soit, n'aspire qu'à vivre et pour vivre et perpétuer l'espèce humaine, il lui faut se nourrir, se loger, trouver l'âme soeur, procréer. Pour subvenir à ces besoins élémentaires, il lui faut vendre « sa force de travail », ou le produit de ses activités, et dis poser de ressources monétaires. Tout homme vivant sur terre a finalement ces mêmes préoccupations auxquelles il pourvoit en pratiquant l'échange, par le travail, dans un premier temps, selon ses capacités.
[...] Le site http://www.questionchine.net/ signalait dans un article du 1er février 2008, que LOU Jiwei, viceministre des Finances de 1998 à 2007, et désormais président de China Investment Corp. le fonds souverain chinois au capital de 200 milliards USD venait séjourner en cette qualité à Washington pour rassurer les autorités financières et monétaires américaines sur le comportement du CIC, chargé d'investir différemment une part des réserves chinoises en devises ( 1.530 milliards USD fin 2007) »72. Ces fusions acquisitions résultent des nécessités de regroupement pour faire face à la concurrence, de plus en plus exacerbée, entre les entreprises et les nations. [...]
[...] Dans les relations vendeur/consommateur, le consommateur n'est pas toujours innocent et le vendeur coupable de je ne sais quelle turpitude, dont on l'accuse habituellement, comme le souligne Émile Chartier, dit Alain ((1858-1951), dans ses propos économiques, publié en 1934 : C'est, dit-il, que l'art de vendre ne ressemble nullement à l'art de produire, Ou, pour mieux dire, l'art de vendre au marchand n'est autre chose que l'art de produire. Si j'offre le même drap pour deux sous de moins, tout est dit. Au lieu que le consommateur est conduit par l'imagination. [...]
[...] Au contraire, leurs consommateurs subissent les prix très élevés qui en résultent. Ensuite, leurs marchés étant limités par rapport à la demande mondiale du moins pour les médicaments contre des maladies comme le cancer, l'hypertension et les ulcères les mesures qu'ils prennent pour renforcer la protection conférée par les brevets n'encouragent guère la Ainsi, la combinaison de coûts supérieurs à brève 58'Empire de la honte, éditions Arthème Fayard (2005) 59 Editions Fayard (2006) 60http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2004/03/pdf/subraman.pdf - 60k - PDF 37 échéance et de l'absence probable de gains dynamiques à long terme signifie qu'une protection accrue ne profiterait pas aux pays en développement. [...]
[...] Il en est ainsi dans de nombreux pays du monde où les frontières géographiques des nations n'épousent pas toujours les frontières culturelles. Comme nous le verrons plus loin, d'autres raisons plus terre à terre également invitent les résidents frontaliers à franchir le pas. En cette période de crise du pouvoir d'achat, on ne s'étonnera pas que ces échanges s'accélèrent et que les alsaciens, par exemple, fréquentent plus encore les maxidiscomptes allemands qui pratiquent des prix moins élevés, dit-on, qu'en France. [...]
[...] Bien qu'il s'agisse d'un élément d'équilibrage, cette ressource constitue aujourd'hui la source de revenu la plus importante et représente des recettes totales, soit 80 milliards d'euros123. Ce même site précise que : le revenu national brut (R.N.B.) correspond à la somme des produits intérieurs bruts (P.I.B.) aux prix du marché, augmentée des revenus primaires nets versés par le reste du monde. Le R.N.B. a largement remplacé le P.N.B. en tant qu'indicateur de richesse. En 2001, l'Union a décidé de remplacer le P.N.B. par le R.N.B. [...]
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