Le présent travail aura pour mission de présenter : un aperçu historique sur le phénomène d'internationalisation bancaire ; puis au cours d'une seconde partie, les différentes formes, théories et stratégies de l'internationalisation bancaire ; et enfin, des cas d'internationalisation de banques Européennes et Marocaines.
[...] Là encore, les banques multinationales sont mieux placées, que les banques nationales,. Elles ont à leur avantage la connaissance des besoins de cette clientèle, ce qui implique une rapidité dans le traitement des affaires de celle-ci et donc la réalisation d'un coût marginal plus bas que celui de leurs concurrentes locales. C'est pour éviter que leur clientèle ne tombe, en se multinationalisant, dans les mains des banques autochtones, que les banques se délocalisent, sauvegardant ainsi leur liens privilégiés avec leur clientèle au delà de leurs frontières nationales. [...]
[...] Sur tous les plans, les banques marocaines ont compris qu'il fallait s'ouvrir sur de nouvelles niches pour suivre les mutations du paysage national, mais aussi international. Les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste du monde ont pris des proportions de plus en plus importantes. Les banques ont misé sur ce commerce et ont crée des services à cette fin. Certaines ont même décidé d'aller s'installer à l'étranger pour attirer davantage les clients. Mais leurs initiatives demeurent insuffisantes. Les établissements bancaires marocains ne sont pas convenablement représentés à l'étranger. En Amérique, au Moyen Orient ou en Angleterre, leur présence est quasi-inexistante. [...]
[...] Elle dispose d'une dizaine de délégations dans le vieux continent. Ces délégations permettent de rapprocher la banque de notre clientèle constituée notamment de MRE. Quant au choix de la ville d'implantation, il se fait selon la concentration des clients , note le responsable communication de la banque. La BCP dispose également de bureaux de représentations. Des bureaux de représentations qui lui permettent de développer des relations d'affaires avec les investisseurs potentiels. Hormis ces trois formules, la BCP a aussi créé deux filiales en Afrique (Guinée et République centrafricaine). [...]
[...] Même dans l'espace bancaire européen, certaines différences subsistent. Le facteur commercial : Les banques jouent un rôle de conseil sur les techniques internationales et notamment de couvertures des risques de non paiement et de change. Toutes proposent un service d'ouverture sur les marchés extérieurs pour suivre les entreprises dans le développement de leurs opérations en direction de l'étranger. Les stratégies bancaires à l'international : L'importance des enjeux en matières de développement à l'international implique la détermination de stratégies claires et pérennes à moyen terme. [...]
[...] Mises à part des présences au Canada, en chine ou en Arabie Saoudite et les Emirats Arabes unis, la représentativité en Amérique, en Asie ou au Moyen Orient est quasi nulle. Au Maghreb, la présence marocaine et inexistante. Certains établissements, comme la BCM ou la Wafabank, ont préféré seulement acquérir des actions dans la banque d'affaires de Tunisie et la banque internationale arabe de Tunisie. Pourtant les opportunités ne manquent pas dans ces régions. s'il y a un secteur où le Maroc peut investir, c'est bel et bien le conseil et les services financiers. L'Algeris est un terrain vierge. [...]
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