Secteur mal connu de l'activité économique, l'assurance est une nécessité vitale, un instrument d'encouragement de tout esprit d'entreprise. Ford souligne en parlant de New York : « cette ville n'est pas la création des hommes, mais celle des assurances. Sans assureurs, il n'y aurait pas de gratte-ciel, car aucun ouvrier n'essayerait de travailler à une pareille hauteur en risquant de faire une chute mortelle et de laisser sa famille dans la misère. Sans assureurs, aucun capitaliste n'investirait des millions pour construire de pareils buildings qu'un simple mégot de cigarette peut réduire en cendre. Sans assurances, personne ne circulerait en voiture à travers les rues, et un chauffeur est conscient de ce qu'il court à chaque instant le risque de renverser un piéton. »La fonction principale des entreprises d'assurances est donc de transformer des risques individuels en risques collectifs, de garantir le paiement d'une indemnité en cas de réalisation d'un risque assuré : cette fonction s'exerce moyennant le paiement par l'assuré d'une prime.
[...] Pour l'ensemble des sociétés d'assurances, les éléments d'actifs admis en représentation des réserves techniques se sont élevés à Millions de dirhams contre Millions de dirhams en 1991. La différence soit Millions de dirhams constitue l'essentiel de l'apport du secteur des assurances(1) au financement de l'économie nationale. Les placements sont constitués : - des valeurs immobilières qui sont comptabilisées pour une valeur de millions de dirhams en 1993, contre en 1992, soit du total des placements sont réalisés dans le domaine immobilier. [...]
[...] pour un exercice de la survenance déterminée . - La méthode forfaitaire ou minimale C'est une méthode complémentaire, car elle vise à définir une provision minimale lorsque les méthodes techniques se révèlent insuffisantes. Calcul de la réserve mathématique(RMR) Cette réserve a pour valeur minimale le montant des capitaux constitutifs des rentes mises à la charge de la société à la fin de l'exercice, comptable et qui sont alloués en réparation aux victimes des AT ou des maladies professionnelles ou ayant droit. [...]
[...] Pour réaliser cet objectif, trois séries de mesures étaient mises en oeuvres à savoir : la concentration des entreprises d'assurances, leur structuration et enfin leur marocanisation. La concentration La concentration avait pour objet de limiter le nombre trop élevé de délégations qui constituaient un danger pour ce secteur dans la mesure où l'assiette de ces petites délégations était extrêmement réduite et la circulation des risques était rarement assurée. De même la réalisation d'un risque important risque de perturber et de rompre l'équilibre de ces organismes sur le plan technique ainsi que sur le plan financier. [...]
[...] L'Assurance maritime et transport Malgré une légère croissance entre 1992 et 1993 de le risque maritime et transport n'a pratiquement pas évolué. Le taux prouve s'il le faut que cette branche traverse depuis trois ans une crise profonde qu'il s'agisse de la couverture corps ou faculté : le recul de cette activité est réel dans la mesure où elle perd pratiquement 2 points de par de marché entre 1991 et 1993. Evolution de la Branche Maritime source : Direction des assurances et de la prévoyance sociale Cette tendance reste liée à la mauvaise conjoncture économique. [...]
[...] Cette croissance permet à ce risque de se maintenir au troisième rang des couvertures offertes par les compagnies d'assurances avec du total. Par ailleurs, le résultat technique brut de réassurance de la branche enregistre un déficit de l'ordre de 205 MDH, ce résultat est dû à l'aggravation de rapport sinistre à prime qui atteint contre en 1992. ces chiffres qui touchent financièrement l'assureur portent en réalité préjudice à l'ensemble de la communauté des assurés. Fautes d'équilibre des comptes, ce sont eux qui sont appelés en dernier ressort à payer toujours, plus cher leur couverture en la matière. [...]
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