Pourquoi échanger ? Adam Smith pensait que pour qu'un pays participe à l'échange international, il faut qu'il produise au moins un produit moins cher que tous les autres (notion d'avantage absolu). Si l'on s'en tient à la théorie d'Adam Smith, cela signifie qu'un pays n'ayant aucun avantage absolu ne doit pas participer à l'échange. Ricardo améliore la théorie d'Adam Smith, il va développer sa théorie de l'avantage comparatif. D'autres théories vont suivre celles précédemment citées, elles viendront compléter et enrichir l'analyse économique. On peut à cet égard évoquer le modèle HOS et le paradoxe de Leontief.
On va considérer deux groupes de pays : le nord et le sud et deux produits : les voitures et le textile. Les coûts de production seront exprimés en heure de travail et nous appellerons X la quantité de biens produits et nous appellerons L le nombre d'heures nécessaires pour produire une unité de bien. On supposera toujours que X est égal à 1 et on appellera le coefficient d'imput - output, ce coefficient est égal à L/X, il représente le nombre d'heures de travail nécessaire pour produire une unité de bien X. Cet indice est égal à l'inverse de la productivité du travail.
[...] Ces différentes théories (Smith, HOS ) ont été testées et ont fait l'objet d'études empiriques. IV) Le paradoxe de Leontief L'étude de Leontief date de 1953. Il va vérifier les résultats du modèle HOS. Il va s'intéresser à un pays en particulier : les USA. Selon le théorème HOS, Les USA auraient dû exporter des produits intensifs en capital et importaient des produits intensifs en manœuvre. Les travaux de Leontief ne vont pas venir confirmer els résultats du modèle HOS. [...]
[...] Ce que l'on vient de démontrer est une chaîne d'avantages comparatifs. Deuxième point : la croissance des facteurs et la dynamique de spécialisation : ici plus le temps passe plus les pays accumulent du capital et donc en viennent à changer de spécialisation. Les dotations dépendent d'un processus d'accumulation du capital, de l'évolution démographique et des qualifications des individus. Un pays qui procédera à une augmentation rapide de son stock de capital par des investissements importants verra son abondance relative en capital évolué plus vite que l'abondance en capital de ces partenaires commerciaux. [...]
[...] Les pays ont intérêts à participer à l'échange international dans la mesure ou les coûts de production varient d'un pays à un autre. Pour Ricardo, il est avantageux pour deux pays de commercer à condition qu'ils se spécialisent dans le bien dans lequel ils ont le plus grand avantage absolu ou l plus petit désavantage absolu. III) Le modèle Heckscher, Ohlin, Samuelson dit modèle HOS Ils vont faire évoluer les modèles d'Adam Smith et de Ricardo et ils vont démontrer que ce sont les dotations en facteur de production qui déterminent les échanges. [...]
[...] On pourra produire plus de biens avec le même nombre d'heures de travail. Si un pays n'a pas d'avantages absolus doit-il participer à l'échange ? Smith n'y répond pas. II) La théorie des avantages comparatifs de Ricardo On va supposer qu'un pays est spécialisé dans les deux productions. Drap : avantage comparatif de 10 unités pour le Portugal Vin : Avantage comparatif de 40 unités pour le Portugal Spécialisation : Ricardo pense qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la production dans laquelle son désavantage est le plus petit. [...]
[...] Ainsi, les pays du nord ont intérêt à se spécialiser dans la production utilisant beaucoup de capital et les pays du sud auront intérêt à se spécialiser dans les productions utilisant beaucoup de manœuvres. L'idée principale de ce modèle est la suivante : un pays a un avantage comparatif dans le produit qui utilise intensément le facteur pour lequel il a une abondance factorielle relative par rapport à son partenaire commercial. On peut imaginer une hiérarchisation des avantages comparatifs. On va prendre le cas des NPI des PDEM, des PVD et des PME. [...]
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