Les économistes classiques voyaient dans l'échange la base de l'enrichissement et de la prospérité; ils ont ainsi développé plusieurs théories destinées à optimiser la répartition des richesses. Aux théorie de base de la pensée classique se sont cependant ajoutées des théories nouvelles destinée à dépasser les limites auxquelles se heurtaient les théories traditionnelles
[...] La condition nécessaire et suffisante pour qu'il y ait échange international est qu'il existe une différence entre les coûts comparatifs des biens d'un pays à l'autre, chaque nation se spécialisant dans l'activité pour laquelle sa productivité comparative est la plus forte, ou celle dont le coût comparatif est le plus faible ; En soulignant les avantages du libre jeu de la concurrence, la loi des coûts comparatifs fournit un soubassement, une justification théorique à la doctrine libérale. Toutefois, l'indétermination des termes de l'échange international, dont nous avons seulement qu'ils s'établissent quelque part dans l'intervalle des coûts comparatifs, demeure une lacune dans la démonstration ricardienne des vertus du commerce international. Face aux limites de ces analyses, s'est petit à petit développée la théorie néo-classique : II) L'analyse néo-classique : un commerce international miraculeux? [...]
[...] Les théories classiques traditionnelles du commerce international: des avantages absolus . la maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins cher à acheter qu'à faire [ ]si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes en état de l'établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelque avantage (A.Smith ; Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations Ainsi, l'échange provient des différences absolues de productivité : chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le bien pour lequel il dispose d'un avantage absolu sur son partenaire. [...]
[...] Toutefois, l'ensemble de ces théories a eu le mérite de dépasser les contradictions du modèle classique en élargissant et an affinant l'analyse. Les théories classiques et néo-classiques ont jeté les bases de la mondialisation des économies ; mais leur foi en la prospérité générale générée par le libre échange est largement remise en cause dans la pratique ; c'est là la principale limite de ces théories. La mondialisation favorise certes les échanges mais tous ne profitent pas dans une même mesure de l'opulence. [...]
[...] Elle est beaucoup plus discutable lorsque les facteurs de production son le produit de l'activité humaine. C'est ici notamment la critique de Maurice Bye. Elle est aussi remise en cause par les études empiriques de Leontieff : en 1953, il constate que les Etats-Unis ont une orientation de leur commerce international contraire à leur dotation en facteur. -le théorème HOS : Il affirme que l'échange international des produits conduit à l'égalisation entre les pays des rémunérations réelles des facteurs de production. [...]
[...] Ainsi les théories classiques et néoclassiques diffèrent sur plusieurs points : Trois lignes de rupture distinguent clairement les deux analyses, qui portent non pas sur les concluions auxquelles elles aboutissent, mais sur leurs points de départ. Alors que Ricardo analysait la nation comme un ensemble formé de classes sociales aux intérêts plus ou moins antagonistes, les néoclassiques l'appréhendent comme une seule et même entité collective, un opérateur unique, une sorte de super individu à la fois producteur et consommateur, dont les goûts et les capacités de production synthétiseraient ceux de la multitude des individus. [...]
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