Théorie des avantages comparatifs, commerce, croissance, modèle Ricardien, modèle de Ricardo, modèle Heckscher-Ohlin, modèle de Cairnes
Commerce et croissance, quelle est la relation de causalité ? Relation de gravité : la croissance explique l'échange. Commerce et croissance vont de paire.
La notion de coût d'opportunité : l ‘échange international ne se justifie pas par le fait que nous avons des différentiels de productivité mais par le fait que nous avons des différentiels de cout d'opportunité.
[...] Le modèle de CAIRNES : facteurs immobiles Economie néo classique en Concurrence pure et parfaite Facteurs de production rémunérés à leur productivité relative, immobiles A l'ouverture : o Le facteur de production employé dans le secteur compétitif gagne à o l'échange Celui qui travaille dans le secteur concurrencé par le pays partenaire perd à o l'échange D'autant pus que le travail est immobile On modélise ainsi une inégalité sectorielle à l'ouverture internationale Impact de court terme Commerce international et dotations factorielles : Les avantages comparatifs n'expliquent pas tout Ne prennent pas en compte les dotations initiales de facteurs et de ressources Le modèle Heckscher-Ohlin met l'accent sur l'interaction entre dotations initiales de facteurs et utilisation productive de ces facteurs On appelle aussi le modèle modèle factoriel Contrairement au modèle de Cairnes, à long terme les facteurs de production sont mobiles. Un modèle à deux facteurs (modèle HECKSCHER-OHLIN) : Modèle 2 pays x 2 facteurs x 2 facteurs On parle alors de facteurs utilisés plutôt que nécessaires La multiplicité des facteurs donne aux firmes un degré de liberté dans les choix de production La frontière des possibilités de production est la même On appelle intensité factorielle les rapports entre travail et capital dans chaque secteur. L'intensité capitalistique est le rapport entre capital et travail utilisé dans un secteur d'activité. [...]
[...] Dans le modèle des avantages comparatifs, si le prix relatif de l'échange est strictement compris entre les couts relatifs alors : - chaque pays est totalement spécialisé dans la production du bien qui bénéficie de l'avantage comparatif - chaque spécialisation permet à chaque partenaire d'obtenir un gain à l'échange par rapport à l'autarcie Deux effets : - opportunité de production - possibilité de consommation L'ouverture n'est bénéfique que si l'éco est suffisamment efficace pour affronter la concurrence étrangère. La capacité à exporter dépend des différences internationales de coût d'opportunité d'un bien et non des différences de productivité. La concurrence des pays à bas salaires est injuste et pénalise les pays développés. Dumping social Illusion sectorielle L'ouverture permet l'exploitation des travailleurs du Tiers-Monde en y maintenant des bassalaires Le coût de l'autarcie est encore plus fort, les salaires réels seraient encore plus faibles. [...]
[...] Un cout d'opportunité c'est l'idée de dire que nous avons des capacités de production qui au départ sont finies, donc si on situe en autarcie on va être dans un cadre où l'on va produire les 2 types de biens et pour cela on va réaliser un arbitrage. Chez SMITH des pays qui sont moins productifs n'ont aucun intérêt à échanger alors que chez RICARDO on est sur une dimension relative de l'avantage. On va se spécialiser dans le bien dans lequel on a le moins grand désavantage à produire notion de cout d'opportunité. [...]
[...] Le modèle Ricardien : Le commerce est bénéfique à tous : gain mutuel Distinction entre avantages absolus et comparatifs Modèle très simple reposant uniquement sur les différentiels de productivité du travail o o o Un seul facteur de production : le travail On suppose la production de deux biens Productivité : quantité unitaire de travail L'offre de travail n'est pas infinie : arbitrage entre les deux productions Frontière des possibilités de production Chaque pays est caractérisé par une quantité de travailleurs dont les niveaux de productivité diffèrent selon les secteurs d'activités dans lesquels le travail est employé. Ce qui distingue deux pays chez RICARDO c'est le différentiel de productivité entre chaque secteur d'activité. Ce sont les coûts relatifs et non les coûts absolus qui déterminent l'avantage à l'échange. [...]
[...] On rémunère le travail à hauteur de sa productivité la spécialisation se fera pour les biens où la productivité relative est supérieure au taux de productivité moyen. On a une corrélation positive forte entre le niveau de productivité et le niveau de salaire. Après l'entrée des pays de l'est dans l'UE on se rend compte qu'il y a une convergence vers le haut des niveaux de salaires. On constate un niveau de convergence très fort des taux de salaires à l'échelle européenne (à productivité équivalente). [...]
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