Résumé cours d'Economie [Terminale ES (SES)] consacré au commerce international et à la croissance. Présence d'une biographie et d'une bibliographie de chaque économiste cité (Smith, Ricardo...).
[...] En matière de finances publiques, il a formulé les principes classiques de l'impôt, définis par quatre règles : justice (impôt proportionnel au revenu), certitude (la taxe imposée doit être certaine et non arbitraire), commodité (cette contribution doit être levée suivant le mode le plus convenable pour le contribuable), économie (les frais de recouvrement de l'impôt doivent être aussi réduits que possible). Biographie et bibliographie de Ricardo : Financier et économiste anglais (Londres 1772 Gatcomb Park, Gloucestershire, 1823). Ricardo s'est plus intéressé à la répartition des richesses qu'à leur production. [...]
[...] La compétitivité des entreprises est devenue une variable essentielle des décisions politiques, et ce d'autant qu'elle détermine la place de chaque pays dans la division internationale du travail. L'exceptionnelle libéralisation des mouvements de capitaux entamée dans les années 80 produit elle aussi des conditions nouvelles : dès lors que les capitaux circulent très rapidement d'un pays à l'autre au gré des opportunités d'investissements, ce sont les conditions même du financement de l'activité économique qu'ils déterminent. L'analyse des flux et des stocks d'investissements directs à l'étranger (IDE) révèle ainsi l'interdépendance financière qui se noue entre les pays et les enjeux de répartition des capitaux à l'échelle mondiale. [...]
[...] Commerce international et croissance 1. L'échange, source de croissance ? Si les échanges internationaux ont toujours existé, ce qui fait l'originalité du commerce international contemporain, c'est à la fois l'exceptionnelle croissance qu'il a connue depuis 50 ans et le niveau inégalé jusqu'alors du montant des marchandises, mais aussi des services et des capitaux échangés. Non seulement le commerce mondial de marchandises a connu depuis l'après-guerre une croissance toujours supérieure à celle de la production, mais les échanges des services ont tout particulièrement été démultipliés. [...]
[...] Dans ce contexte, les organisations multilatérales voient leur rôle redéfini. L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) se donne pour tâche à la fois d'édicter des règles de commerce international à travers l'organisation de cycles de négociations multilatérales comme celui lancé à Doha et de les faire appliquer. Mais il s'agit aussi pour d'autres organisations d'intervenir pour pallier les effets pervers de la libéralisation des échanges : les crises peuvent se propager plus vite du fait de l'interdépendance des économies, les difficultés de financement s'exacerbent en cas de crise compte tenu de la mobilité des capitaux, les écarts de développement et de croissance sont aussi déterminés par la place des pays concernés dans le commerce mondial. [...]
[...] En corrélation avec la théorie de la rente foncière, Ricardo formule la loi du prix naturel des salaires toujours réglé par le prix de la nourriture, de l'habillement et des autres objets nécessaires à l'entretien de l'ouvrier et de sa famille. Partisan du libre-échange, qui, selon lui, permet à chaque pays de consacrer ses capitaux et son activité à la production des biens qui lui paraissent le plus utiles, Ricardo justifie par le principe de prix comparés l'utilité du commerce international. [...]
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