Fiche de révision de SES (Terminale ES) consacré à la mondialisation, à la croissance et au développement. Une biographie et une bibliographie de David Ricardo sont présentes.
[...] Enfin, les politiques commerciales stratégiques supposent le choix par l'Etat de secteurs prioritaires au nom de leurs effets d'entraînement sur le reste de l'économie. Dans ce domaine, le choix des Etats peut être tout aussi imparfait que la sélection sur le marché, ce choix pouvant être influencé par des groupes de pression. En outre, la protection d'un secteur peut avoir des effets néfastes sur d'autres secteurs en augmentant les prix des produits et en limitant le choix. II. L'ouverture internationale, un facteur de développement ? A. La mondialisation favorise-t-elle une réduction des inégalités de développement ? [...]
[...] La Banque mondiale avait pour mission initiale d'accorder des prêts aux pays en voie de développement et le Fonds monétaire internationale d'assurer la stabilité financière du monde. Leurs rôles ont évolué avec les crises de surendettement qu'ont connues beaucoup de pays en développement depuis les années 1980 au fur et à mesure de la dégradation de leurs termes des échanges. La Banque mondiale en est venue à conditionner ses prêts à des Plans d'ajustement structurel définis par le FMI pour en garantir le remboursement, ainsi qu'une ouverture généralisée à la concurrence. [...]
[...] Le protectionnisme peut-il être bénéfique ? Les justifications du protectionnisme Dès le XIX siècle, les pays qui souhaitent s'industrialiser protègent leur industrie en appliquant l'argument du protectionnisme éducateur développé par List en Allemagne : une protection temporaire est nécessaire pour laisser se développer les industries dans l'enfance avant que celles-ci ne puissent affronter la concurrence internationale. L'idée que les avantages comparatifs puissent être construits grâce à des mesures protectionnistes trouvera une justification théorique dans les années 1980 : en présence d'économies d'échelle liés à l'existence de coûts fixes (la R et D par exemple), une politique commerciale stratégique qui réserverait le marché intérieur aux entreprises du pays et les aiderait à financer les coûts fixes peut leur permettre d'être compétitives en terme de coût face à des entreprises déjà installées sur le marché et bénéficiant donc déjà d'économies d'échelle. [...]
[...] Une opportunité pour les pays en voie de développement ? Pour amorcer le développement, les pays pauvres doivent briser le cercle vicieux de la pauvreté mis en évidence par Nurske : pauvres, l'épargne intérieure est faible et ne permet pas, en l'absence de financement extérieur, de financer un effort d'investissement important qui élèverait la productivité et donc le revenu, permettant un financement du développement qui ne correspond pas à un endettement et qui autorise des transferts de technologie ? Cependant, les avantages qu'une économie peut retirer des IDE sont très variables, les transferts de technologie étant inégaux selon le secteur d'activité, le degré d'association à des entreprises locales, le réinvestissement sur place des profits générés par les firmes multinationales. [...]
[...] Mondialisation, croissance et développement I. Commerce international et développement A. Le libre-échange est-il favorable à tous les pays ? Les avantages statiques du libre-échange : la théorie des avantages comparatifs Au début du XIX siècle, l'économiste anglais David Ricardo soutient que le libre-échange profite à tous les pays. Chacun a intérêt à ses spécialiser dans le domaine unique où il a un avantage comparatif, c'est-à- dire celui où son avantage absolu en termes de coût de production ou de productivité est le plus fort, ou celui ou son désavantage est le plus faible. [...]
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