Libéralisation des mouvements de capitaux, flux financiers, politique économique, politique monétaire, politique budgétaires, mondialisation
La libéralisation des mouvements de capitaux et la révolution de technologies de communication aidant, les Etats n'ont, en effet, plus les moyens de contrôler les flux financiers.
Comment, dès lors, un gouvernement peut-il utiliser les instruments classiques de politique économique tels que la politique monétaire, la politique budgétaires ou celle de change ?
[...] Face à la pression de l'opinion publique mondiale, les institutions financières internationales prennent conscience de la nécessité de sortir d'une régulation purement libérale et se sont fixées comme objectif premier de réduire la pauvreté d'ici 2015 (objectif de la Banque mondiale depuis 2000), en tenant compte des situations locales, en privilégiant les réformes graduelles et en associant les autorités nationales à l'élaboration des politiques économiques. Les altermondialistes revendiquent une plus grande démocratisation de ces institutions en suggérant par exemple que les ministres des Finances ne soient plus les seuls à se faire entendre au FMI. Ils prônent également un contrôle des décisions prises à l'échelle du monde par les citoyens eux-mêmes. [...]
[...] De plus, elles servent souvent les intérêts des entreprises les plus puissantes au lieu de jouer leur rôle d'arbitre et de régulateur. La mondialisation remet en question l'autorité de régulation que constitue l'Etat-Nation. La libéralisation des mouvements de capitaux et la révolution de technologies de communication aidant, les Etats n'ont, en effet, plus les moyens de contrôler les flux financiers. Comment, dès lors, un gouvernement peut-il utiliser les instruments classiques de politique économique tels que la politique monétaire, la politique budgétaires ou celle de change ? [...]
[...] Quelle régulation de la mondialisation ? Les évolutions sociales et culturelles induites par la mondialisation remettent en cause les régulations traditionnelles et suscitent la demande de nouvelles régulations planétaires. La remise en cause des régulations traditionnelles La multiplication de crises Le modèle de développement libéral imposé par les institutions internationales (OMC, FMI, Banque mondiale) semble avoir échoué si l'on en juge par la multiplication des crises parmi les pays qui ont appliqué les politiques préconisées par le FMI (libéralisation des échanges et des mouvements de capitaux, privatisations) : Mexique (1994-1995), Asie du Sud-Est (1997-1998), Brésil (1998-1999), Russie (1998), Argentine (2000), Ces politiques libérales ont fragilisé des économies et des sociétés en privatisant trop brutalement, en accueillant trop massivement des capitaux spéculatifs qui ne sont pas investis dans le secteur productif, et qui se sont retirés à la première alarme. [...]
[...] Conscients d'appartenir à la société mondiale, les altermondialistes demandent l'instauration de nouveaux modes de régulation et de nouvelles normes sociales et environnementales. Ils veulent l'organisation d'une véritable gouvernance mondiale à la hauteur des menaces globales qui pèsent sur la planète : dégradation de l'environnement, instabilité économique, destruction de cultures, insécurité Amorcée en 1999 à l'occasion des manifestations anti-OMC de Seattle, la contestation de la mondialisation libérale vise à faire pression sur les organisations mondiales pour qu'elles instaurent de nouvelles normes : Taxer les mouvements de capitaux -taxer les mouvements de capitaux (mettre en place une taxe Tobin du nom d'un économiste keynésien qui la proposa dès 1971). [...]
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