Exposé sur les pays en transition abordant l'économie socialiste et les lieux ou elle est appliquée tel que l'Europe ou l'Asie. Il traite également de l'économie de marché et de ses réformes.
[...] Les pays socialistes s'ouvrent alors à l'économie mondiale. Ils importent des biens d'équipement pour se moderniser, s'endettent, créent des entreprises multinationales pour accroître leurs parts de marché et se procurer des capitaux. Ces évolutions marquaient déjà la fin d'un modèle socialiste volontairement distinct des économies capitalistes. En 1989-1990, le système disparaît totalement en Europe et, en 1991, en Union soviétique, la transition vers l'économie de marché était à l'ordre du jour jusqu'à ce que la dépression de 1992 remette en cause le libéralisme. [...]
[...] Les retraités et l'armée en font les frais, ainsi que les fonctionnaires, qui ont donc recours à la corruption. Les principes de l'Etat de droit étant peu respectés, les agents hésitent à investir; la croissance stagne, alors que les fumes étrangères, grâce auxquelles l'activité locale aurait pu être relancée, hésitent à investir en Russie, préférant des pays proches comme la Finlande ou la Pologne. Dans l'impasse politique (échec de nombreuses tentatives de réformes bloquées par le Parlement russe, à majorité communiste), la Russie a connu lors de l'été 1998 sa plus grave crise économique après avoir annoncé un moratoire sur le remboursement de sa dette, la Russie a dû se résoudre à dévaluer sa monnaie pour enrayer la fuite des capitaux. [...]
[...] En Asie. Le système socialiste est toujours en vigueur dans certains pays d'Asie ou d'Amérique latine économiquement très en retard, comme le Viêtnam ou Cuba. C'est aussi celui dont se réclame toujours la Chine, qui l'a cependant adapté. En Asie, la Chine exerce une influence prépondérante. Dès les années 1950, ce pays a affirmé sa volonté d'instaurer un modèle de développement différent de celui de l'Union soviétique le modèle chinois, fondé sur un équilibre entre industrie et agriculture, industries lourde et légère, et sur un volontarisme économique qui touche même les régions les plus reculées du pays (création de communes populaires, aciéries villageoises, etc.). [...]
[...] Théoriquement, aux difficultés inévitables (diminution de la production industrielle, chômage, perte du pouvoir d'achat, pauvreté) qu'entraîne cette remise à niveau des anciennes économies planifiées doit succéder une forte période de croissance, lorsque ces économies pourront exploiter leurs avantages comparatif sur les marchés mondiaux. En pratique, toutefois, plusieurs obstacles demeurent. B. Les obstacles aux réformes. Les économies des pays de l'Europe de l'Est ont souffert du marasme dans lequel se trouvent les économies européennes au début des années 1990, mais aussi de la concurrence des NPI. [...]
[...] L'ère des réformes. Sur le plan économique, une transition brutale fut préférée à une transition plus graduelle. Ce choix peut se justifier de deux manières. D'une part, l'ancien modèle a été rejeté avec détermination par la population, même si elle allait plus tard exprimer certains regrets à l'égard du communisme économique. D'autre part, les institutions internationales, et notamment le FMI, dont les capitaux sont nécessaires pour aider la relance des économies socialistes, souhaitent une transition rapide vers l'économie de marché. [...]
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