fordisme, crise, économie d'endettement, libéralisme économique, double indexation
C'est la crise du fordisme qui est entérinée. C'est la fin du régime de débiteurs, mais aussi la fin des mécanismes réels de régulation.
1979-80, entérine le blocage, la ruine, des formes institutionnelles qui avaient été jusqu'alors privilégiées. C'est-à-dire que c'est la fin de la double indexation, économie d'endettement, rôle et implication de l'Etat, cloisonnement entre marché financier et monétaire etc.
Cette période marque le triomphe du libéralisme économique. En Grande Bretagne, ce sont les conservateurs qui remportent la majorité, et aux USA Reagan est élu (républicain). Ce sont deux victoires de deux grandes parties occidentales adeptes du libéralisme économique.
[...] A partir de 1984, il a une diminution. Cela rentre dans le cadre de l'augmentation du taux d'intérêt, et l'ouverture des marchés financiers. Il y a des effets pervers dans ce système. A partir de la fin des années 1980, une configuration se présente qu'on n'avait pas saisi au début. L'immense majorité des entreprises occidentales se financent soit grâce à la permanence du crédit bancaire, soit par l'autofinancement à partir de leur propre profit. Ces entreprises arrivent à se protéger des effets pervers. [...]
[...] On est dans une nouvelle configuration. La conception libéralisme se traduit par des privatisations au niveau des entreprises publiques. La privation devient une nouvelle forme institutionnelle qui vient supplanter les entreprises nationales des 30 Glorieuses. Dès lors, la concurrence peut se déchaîner au profit des entreprises les plus fortes. Volka fait le diagnostic que l'inflation est le mal ; Il pense que l'inflation est due à une surémission monétaire. Cette conception fait du contrôle de l'inflation l'objectif fondamentale de la politique monétaire. [...]
[...] Les titres qui circulent sont des titres à long terme. Le degré de convertibilité de ses titres est moindre. D'un part, il y a des obligations et des bons du trésor titre de créance) émis par l_Etat, et d_autre part des actions émises pas les entreprises titre de propriété). En 1986, c_est le décloisonnement entre le marché monétaire et le marché financier. Ainsi, cela signifie que ce que les acteurs du marché monétaire accèdent aux marchés financiers ; mais par ailleurs, comme les barrières sont levé, les titres émis sur le marché financier deviennent convertibles rapidement en liquidité. [...]
[...] Jusqu'ici c'était la déréglementation des marchés au sein même de chacun des pays. Du jour au lendemain, les capitaux peuvent quitter la place de Paris, de New York ou même de Francfort, pour aller à Taïwan Cette tendance est appelée Ouverture du compte de capital Cela signifie que dans chaque nation le compte de capital est ouvert permettant ainsi aux capitaux d'aller d'une place boursière à l'autre sans entrave. A la suite de cette ouverture du compte de capital apparaissent de nouveaux acteurs institutionnels : les zinzins. [...]
[...] Pourquoi passe-t-on vers un nouveau mode de régulation en 1979-1980 ? C'est la crise du fordisme qui est entérinée. De ce fait, tous les mécanismes de régulation à la fois monétaire. C‘est la fin du régime de débiteurs, mais aussi la fin des mécanismes réels de régulation. 1979-80 entérine le blocage, la ruine, des formes institutionnelles qui avaient été jusqu'alors privilégié. C'est-à-dire que c'est la fin de la double indexation, économie d'endettement, rôle et implication de l'Etat, cloisonnement entre marché financier et monétaire etc. [...]
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