Dans la conjoncture économique actuelle, les questions des échanges internationaux et des stratégies commerciales à l'échelle mondiale sont des problèmes récurrents : la percée fulgurante des marchés asiatiques, la crise, les avancées technologiques sont autant d'événements qui vont calibrer les stratégies de nos entreprises transnationales. La division internationale du travail, ou DIT, désigne le fait que les pays se sont spécialisés : ils ne fabriquent pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production.
Cette spécialisation de pays ou zones repose sur les avantages comparatifs des différents pays, du moins en théorie. On peut dire que les pays se sont divisé le travail, d'où l'expression. La division internationale du travail (DIT) s'accompagne évidemment du développement des échanges internationaux. Cependant cette DIT n'a pas toujours été uniforme. Elle a subi bien des transformations. C'est pourquoi nous verrons au cours de ce développement, dans un premier temps ses principales transformations puis ses causes.
[...] D'autant plus que le gain en dynamisme de ces régions est également une aubaine pour les firmes transnationales qui voient désormais de possibles débouchés dans des marchés en pleine explosion. La participation active de certains pays du tiers monde dans les exportations de bien manufacturés avec le Nord se reflète d'ailleurs dans le document 1 : en 1990, les produits manufacturés font un bond en avant dans la répartition des produits exportés, sa part passe de 19,5% à 50,4% en seulement 10 ans. Ainsi, si le paysage du commerce international change radicalement à partir des soixante-dix, cette nouvelle division internationale nait grâce à la participation de plusieurs facteurs. [...]
[...] Nous avons donc pu constater tout au long de ce développement que la DIT dans sa forme originelle est désormais bien loin des stratégies actuelles. La décomposition perpétuelle des taches productives et l'intégration toujours plus importante du tiers monde dans les échanges internationaux dessinent la nouvelle division du travail. Or, si la division internationale du travail tend à internationaliser de plus en plus les firmes, cela ne nous mènerait-il pas comme le pense Robert Reich à la disparition de leur nationalité ? [...]
[...] Cependant au fur et à mesure du développement des techniques, mais aussi des pays, la division internationale du travail se transforme. Ainsi, certains pays du sud se sont mis à fabriquer les produits manufacturés. Cette nouvelle division internationale du travail désigne la spécialisation actuelle des pays : les nouveaux pays industrialisés produisent aujourd'hui des produits manufacturés, y compris des produits haut de gamme. Les pays développés fabriquent surtout les produits technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications. [...]
[...] Ouverture internationale et mondialisation Travail préparatoire En 1970, la part des aliments dans les exportations du tiers monde représentait de l'ensemble des produits exportés. En 1980, les produits bruts en général représentent 80,5% de l'ensemble des produits exportés par le tiers monde. En 1990, les produits manufacturés représentent désormais 50,4% de la totalité des produits exportés par le tiers monde Jusqu'en 1980 inclus, la part des produits bruts concerne la quasi- totalité des produits exportés par le tiers monde. Durant ce laps de temps on observe toutefois des évolutions au sein même de la répartition des produits bruts : la tendance a été, entre 1970 et 1980, de produire plus de combustible (sa part dans la totalité des produits exportés est passée de 33% à 61,3% en 10 ans) délaissant les aliments à 11,3% en 1980), les matières premières agricoles à ainsi que les minerais et les métaux à En 1990, tout change puisque les produits manufacturés font un bond en avant dans la répartition des produits exportés, sa part passe de 19,5% à 50,4% en seulement 10 ans ; au même moment le tiers monde enregistre une baisse dans ses exportations de combustibles à on en conclut que peu à peu ces économies ont délaissé les produits bruts pour se tourner davantage vers les produits manufacturés Autrefois, La DIT traditionnelle attribuait aux pays développés la fabrication des biens manufacturés et des services et pays du sud, la fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières). [...]
[...] Pour les pays en développement, dans un contexte ou l'essentiel du commerce mondial est réalisé par les entreprises multinationales, les IDE sont un moyen de s'insérer dans la mondialisation et de stimuler les exportations. Les IDE sont aussi un moyen de bénéficier de transferts technologiques : les investisseurs étrangers amènent avec eux des procédés de production innovants, des méthodes d'organisation performantes et des savoir- faire qui se diffuseront progressivement à l'ensemble du pays et doperont sa productivité. Le pays d'accueil aura ainsi bénéficié du progrès technique sans avoir eu à le financer. [...]
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