Depuis la création du GATT, puis de l'Organisation mondiale du commerce en 1995, les échanges mondiaux, tant de biens, de services, financiers ou humains ont été considérablement simplifiés. Par conséquent, le passage d'une économie fonctionnant dans un cadre national à une économie ayant le monde comme cadre d'activité donne lieu à une forte interdépendance des économies nationales en raison de la multiplication des flux de toute nature (...)
[...] Cela engendre donc une création d'emplois et une distribution des revenus. Nous pouvons donc conclure cette analyse en disant qu'il existe à la fois des effets néfastes et vertueux pour les agents économiques (et donc les économies nationales), mais que cela est un processus irréversible dont il est impossible de s'exclure. Il est donc nécessaire de limiter ses effets néfastes par la mise en place d'une régulation gouvernance mondiale qui passe notamment par le renforcement des institutions internationales susceptibles de peser sur l'économie mondiale et de prendre en compte les intérêts des pays les plus faibles économiquement. [...]
[...] D'autre part, l'interdépendance des économies est, et reste forte. Par conséquent les crises économiques se propagent plus rapidement, et cela crée des déséquilibres entre les pays sans qu'il y ait possibilité de se protéger (exemple de la crise financière qui a débuté en octobre 2008). Les désagréments causés peuvent prendre la forme d'une augmentation du prix du pétrole, l'affaiblissement du dollar qui pénalise la croissance européenne. De plus il est nécessaire de tenir compte des décisions et de la situation des économies étrangères (contrainte extérieure), donc cela entrave les libertés d'action dans la mise en œuvre de politiques économiques. [...]
[...] L'apparition de dumping social est lui aussi à craindre avec une pression pour la baisse des salaires ou bien un assouplissement de la législation sociale chantage aux délocalisations exercées par certaines entreprises. Mais l'on peut observer également un accroissement des inégalités au sein des pays, notamment avec l'écart riches-pauvres qui se creuse (les plus qualifiés et moins qualifiés). D'un domaine cette fois ci macroéconomique, nous pouvons donc observer une augmentation significative du taux de chômage, ainsi qu'un affaiblissement de la croissance économique. [...]
[...] Cependant l'OMC prouve qu'elle peut pallier ses aspects négatifs par ses divers bienfaits. Au niveau microéconomique l'on observe que les entreprises élargissent leurs débouchés puisqu'elles peuvent s'adresser à un marché mondial afin de bénéficier d'un accroissement de leur production (et donc de leur chiffre d'affaires) permettant de réaliser des économies d'échelle en vue d'une meilleure croissance. La diversité des entreprises sur ce marché mondial commun permet par la même occasion d'accroître la concurrence et donc de stimuler l'innovation ainsi que les efforts de compétitivité prix et hors prix. [...]
[...] Adhésion à l'OMC : avantages et inconvénients Depuis la création du GATT, puis de l'Organisation mondiale du commerce en 1995, les échanges mondiaux, tant de biens, de services, financiers ou humains ont été considérablement simplifiés. Par conséquent, le passage d'une économie fonctionnant dans un cadre national à une économie ayant le monde comme cadre d'activité donne lieu à une forte interdépendance des économies nationales en raison de la multiplication des flux de toute nature. Nous sommes donc amenés à nous demander quelles peuvent être les contraintes et opportunités associées à l'insertion dans l'OMC ? [...]
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