Ces nouvelles théories essayent d'appréhender de façon plus précise la réalité des spécialisations internationales. Deux points de vue vont totalement s'opposer : certains économistes considèrent d'une part que les enseignements des modèles traditionnels sont pertinents, ils fournissent d'après eux un cadre de réflexion tout à fait valable. Il suffit tout simplement d'affiner un peu les hypothèses, surtout concernant le travail et sa qualité. Deux types d'analyse vont apparaître à partir de ce constat : l'approche néo factorielle, qui met l'accent sur la qualité du travail et l'approche néo technologique qui met l'accent sur l'avancée technologique.
D'autre part, des économistes pensent toutefois que les modèles classiques du commerce international sont totalement dépassés et qu'ils ne permettent pas d'expliquer les échanges entre pays à développement économique comparable, une nouvelle théorie a donc été élaborée.
[...] A chacune de ces phases correspond une évolution bien particulière du commerce international. Selon lui il y a un lien entre le cycle de vie du produit et son évolution dans le commerce international. Durant la première phase, la naissance, il n'y a pas de commerce international, le produit n'est pas exporté, le produit est fabriqué et consommé uniquement dans le pays d'origine car seule la population du pays innovateur a les revenus suffisants pour acheter un nouveau produit et s' il y a apparition d'un nouveau produit c'est peut-être aussi parce qu'il y a un besoin à l'échelle locale. [...]
[...] Ce plus peut venir du service après-vente, de l'emballage du produit, à son design, sa couleur, l'effet de marque. Tous ces plus vont permettre à l'entreprise de proposer son produit à un prix légèrement supérieur à celui des concurrents. Ici le commerce intra branche va paraître comme un échange de produits similaires mais non identiques, il s'agit de biens différenciés. Cette différenciation du produit va justifier l'échange. En conclusion on peut donc reprendre une phrase de Duchêne qui dit : toutes les théories reposent sur l'idée que l'échange international est une demande de différence car là où tout se révèle identique, il est inutile de rien n'y changer. [...]
[...] Les pays du nord innovent, ceux du sud imitent, l'innovation ici apparaît sous la forme de nouveaux produits. Ils ont out d'abord fabriqué dans les pays du nord et ensuite dans les pays du sud. Krugman explique que si les pays du nord veulent rester leader, ils doivent absolument innover en permanence car les transferts de technologie diminuent l'écart avec les pays du sud. On peut appliquer cette théorie à 4 groupes de pays : on va distinguer le pays innovateur, les pays industrialisés suiveurs, les NPI et les pays en voie de développement. [...]
[...] Les USA exportent donc plus de biens intensifs en main-d'œuvre qualifiée que les autres pays. Pour Keesing, les pays qui disposent d'une main-d'œuvre qualifiée importante vont exporter essentiellement des biens intensifs en travail qualifié. II) L'approche néo-technologique Dans le modèle HOS on n'avait pas fait l'hypothèse que les pays pouvaient disposer de technologie différente, ce qui n'est en réalité pas le cas. Dans ces nouveaux modèles on va essayer d'introduire l'idée que la technologie puisse évoluer. Il peut s'agir d'une évolution dans les méthodes de fabrication ou l'apparition sur le marché d'un nouveau produit. [...]
[...] Il y a une hiérarchisation des échanges internationaux. D'après un auteur japonais appelé Akamatsu, cela fait penser à un vol d'oie sauvage, en effet le développement se fait ici par séquences. Il applique le modèle en 1987 et obtient le graphique suivant : Ce modèle correspond au développement de l'Asie, cependant pour que ce modèle fonctionne, le pays doit tout de même avoir une base industrielle. Il y a donc un rattrapage économique. Cycle de vie du produit La théorie de Vermon date de 1966. [...]
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