Dans cette conception, la mondialisation est axée sur les échanges de biens et services. Les échanges de capitaux sont liés au financement du solde de la balance des opérations courante. C'est l'état de la balance des transactions courantes qui va déterminer l'état des échanges extérieurs. Il faut parfois dévaluer la monnaie pour augmenter l'attractivité du pays. Par des ratios, on peut mesurer les taux d'ouverture des économies, le rythme de croissance mondial, etc.
Si l'on regarde l'évolution des échanges mondiaux, on constate que la fin du 19e et le début du 20e étaient des périodes de croissance jusqu'en 1913, puis un repli jusque 1950. Le taux remonte après et a tendance à rebaisser récemment. Les exportations de marchandises sont globalement en croissance constante, avec un repli en 1950.
[...] Guillaume DAUDIN a effectué une étude sur le marché américain, il en ressort que les coûts de transport supportés par les importations américaines n'ont pas bougés depuis 73. Cette évolution ne tient pas compte ni des effets de la composition du commerce ni de la qualité. Or dans certains cas il s'agit de produits à forte valeur ajoutée, donc le transport représente une faible part du prix. Concernant la qualité des transports, la sécurité a été accrue, la rapidité, etc. [...]
[...] Dans le cas de la minimisation des coûts, les firmes cherchent à améliorer leur compétitivité prix. La recherche peut être axée sur les coûts de MO, des matières premières, des charges, des coûts de transport, etc. Dans ce cas l'essentiel de la production sera destiné à l'exportation, l'attrait des bas salaires voulant souvent dire un faible pouvoir d'achat de la population locale. On parle dans ce cas de filiales-ateliers. C'est une stratégie ancienne, les IDES orientés vers le PVD étaient déjà dans cet axe. [...]
[...] Mondialisation et multinationalisation Dans cette conception, la mondialisation est axée sur les échanges de biens et services. Les échanges de capitaux sont liés au financement du solde de la balance des opérations courante. C'est l'état de la balance des transactions courantes qui va déterminer l'état des échanges extérieurs. Il faut parfois dévaluer la monnaie pour augmenter l'attractivité du pays. Par des ratios, on peut mesurer les taux d'ouverture des économies, le rythme de croissance mondial, etc. Si l'on regarde l'évolution des échanges mondiaux, on constate que la fin du 19e et le début du 20e étaient des périodes de croissance jusqu'en 1913, puis un repli jusque 1950. [...]
[...] En moins de 30 ans, les coûts de transports vont être divisés par 15. Dans le cas des chemins de fer le prix sera même divisé par 50. Pour les transports maritimes, les grands voiliers ont laissé la place aux bateaux plus gros et en métal, qui diviseront les prix par 7. Également, l'ouverture du canal de Suez en 1869 va diviser par plus de 2 le temps pour relier l'Asie ou l'Inde à l'Europe du Nord. De même pour le canal de Panama. [...]
[...] Second facteur : la réduction des obstacles administratifs. Là aussi plusieurs auteurs se livrent à des comparaisons entre les périodes d'avant la 1ère GM (1870 1913) et la période d'après-guerre (depuis les années 50). Pour certains, s'il est possible de parler de l'intensification des échanges depuis la période d'après-guerre il serait faux de dire qu'il s'agit d'un phénomène nouveau et sans précédent. Selon ces auteurs l'intensification actuelle des échanges est surestimée, le niveau des exportations mondiales de 1913 n'a été atteint qu'en 1970, et finalement l'internationalisation désignerait un retour à la situation d'avant la 1ère GM. [...]
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