On a constaté que dans les pays émergents (Sud), les taux de croissance sont très élevés (2006, 12,7 % et 2012, 8,2 % pour la Chine ; Brésil, 2012, 3 %). Certains pays émergents ont déjà rejoint les pays développés, c'est le cas de la Corée du Sud (2010, revenu de 29 000 dollars par habitant, contre 31 000 pour l'Europe).
Au milieu des années 90, il y a une nouvelle vague de développement des pays d'Asie du Sud-est avec la Chine et l'Indonésie.
Depuis les années 2000, le mouvement de croissance des pays émergents s'est généralisé. Les pays d'Asie du Sud-est suivent tous l'exemple de la Chine. Les pays d'Amérique du Sud retrouvent aussi une croissance importante (Brésil, Argentine, Chili). Certains pays d'Afrique connaissent eux aussi une hausse de leur croissance.
[...] Le modèle de développement auquel se référaient ces pays-là (Brésil, Algérie ) était le développement autocentré avec substitution aux importations. Or à partir des années 80, les pays qui se référaient au modèle de développement autocentré ont échoué, et à l'inverse les pays asiatiques se sont développés en s'intégrants aux échanges internationaux. Ils ont pris les pays développés à contrepied. Les NPIA et la Chine en particulier ont pris les pays développés à contrepied et se sont développés en s'intégrant aux échanges internationaux. [...]
[...] Ce modèle est qualifié de libéral, de ricardien, mais ce n'est pas si simple du point de vue des réinvestissements. La stratégie suivie par ces pays est plus ambigüe qu'un libéralisme classique Un modèle de développement essentiellement ambigu A L'État intervient très largement tout au long du circuit macroéconomique L'État intervient très largement tout au long, car il essaye de faire correspondre épargne et investissement. Un taux d'épargne très élevé et intervention de l'État Tout au long du développement économique, le taux d'épargne a été très élev Taux d'épargnes des différents pays : Il s'git du taux d'épargne national, c'est-à-dire le taux d'épargne des ménages plus les profits non redistribués des entreprises, l'excédent des administrations publiques et de la balance des paiements. [...]
[...] L'industrialisation de tous ces pays a été fondée sur les exportations. Ce qui est remis en question est que le commerce international avantage systématiquement les pays les plus riches, c'est donc l'idée tiers-mondiste qui est remise en question (développer le tiers monde en voulant le protéger des relations internationales qui sont des relations d'exploitations). C'est l'inverse qui s'est produit, donc les échanges internationaux n'appauvrissent pas systématiquement les pays pauvres et au contraire le risque est plus grand pour les pays riches qui s'appauvrissent. [...]
[...] Le degré d'ouverture de la Chine est de 35% ce qui est important, le marché intérieur de la Chine s'est donc beaucoup développé. Une référence au modèle de dotation factorielle de type HOS C'est le modèle HOS qui dit qu'un pays doit se spécialiser dans les productions pour lesquels il est le plus performant. L'application de ce modèle en Asie est le modèle en vol d'oies sauvages d'Akamatsu. Ce modèle de développement est celui suivi par le Japon, et ensuite par les pays d'Asie du Sud-est qui se sont inspirés du Japon. [...]
[...] Cet équilibre entre épargne et investissement est très fragile tout au long du processus de croissance. Il peut être remis en cause à tout moment parce que la volonté d'épargner des ménages ne correspond pas forcément à la volonté des entreprises à investir. Plus la production augmente, plus l'équilibre est fragile, car quand la production augment le revenu augmente aussi, et la propension à épargner augmente elle aussi et la propension à consommer quant à elle diminue. Si la propension à consomme diminue, les perspectives de demande et de débouchée diminuent elle aussi et les entreprises vont moins investir (études de marché). [...]
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