Dès les années 1970, le monde voit se développer une idéologie néo-libérale selon laquelle il faut gommer les frontières afin de développer massivement les échanges. Cela va de paire avec l'idée qu'il faut consommer toujours plus afin d'être heureux ; la consommation est en effet le moteur de la croissance, et la croissance le moteur de l'économie. En conséquence, les échanges vont se multiplier ; c'est ce phénomène que l'on nomme "mondialisation" et qui est l'un des grands changements de la seconde partie du XXème siècle. Cela se caractérise par une baisse des tarifs douaniers et par une hausse des exportations et des importations pour tous les pays qui y participent (...)
[...] Contrairement aux idées reçues, la mondialisation n'a pas détruit d'emplois dans les pays riches. Concernant l'UE, en dehors des années comprises entre 1990 et 1995 (variation moyenne annuelle de l'emploi : - 0,5 l'emploi n'a fait qu'augmenter depuis 1974 ; même chose aux Etats- Unis et au Japon. Quant à la balance courante, cela dépend des pays ; elle s'est dégradée aux Etats-Unis, mais elle s'est améliorée fortement au Japon (pays qui a su profiter des nouvelles technologies et qui est devenu leader en ce domaine), et s'est tantôt détériorée tantôt améliorée dans l'Union Européenne. [...]
[...] La mondialisation a donc des effets positifs sur les pays les plus riches. En effet, si à un moment l'opinion a pu croire que la mondialisation était nocive pour l'économie, c'est parce que le ressenti premier en est différent ; d'où certaines limites. Qui n'a jamais entendu que la mondialisation était coupable du chômage de masse qui sévit dans la quasi-totalité des pays du nord ? Si nous avons vu que cette hypothèse était fausse, pourquoi tant de personnes continuent elles à penser que la mondialisation crée du chômage ? [...]
[...] Les vertus positives de la mondialisation sont donc nombreuses. En fait, la division internationale du travail prôné par Smith dès le XVIII ème siècle se développe encore plus. Les pays sont complémentaires ; les pays du sud produisent des biens à faible valeur ajoutée, ceux du nord des biens demandant une main d'œuvre qualifiée. Si l'Europe achète en masse du textile, de l'informatique en Asie, elle exporte aussi massivement dans ces pays là, des centrales nucléaires ou bien des avions (Airbus). [...]
[...] Ceci ajouté à la baisse des coûts des transports (nouvelles technologies, développement des ports ) a permis aux entreprises récemment installées dans les pays en développement d'exporter facilement leur marchandise et d'inonder les marchés étrangers. Par conséquent, il s'agit ici d'un effet néfaste de la mondialisation, puisque si elle créer des emplois dans les pays en développement, elle ne permet pas à ces pays de profiter de leur production, puisque tout est exporté. La mondialisation est donc, dans les pays en développement, un phénomène générateur de croissance d'importance majeur. Il permet de réduire le chômage et de connaître une forte croissance économique. [...]
[...] Mais, nous pouvons nous demander si cette évolution continuera ; si, lorsque le développement des états du sud sera total, les emplois peu qualifiés ne reviendront pas en masse dans les pays du nord. Quant aux inégalités, elles sont la première limite d'une mondialisation que beaucoup regrette qu'elle ne soit pas plus régulée. Avec la crise que nous subissons de plein fouet, comment peut on imaginer la suite ? Un développement total des pays du sud n'est-il pas une menace pour les pays riches ? [...]
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