mondialisation, mondialisation contemporaine, belle époque, firmes transnationales, FTN, capitalisme industriel, capitalisme actionnarial
Depuis l'Antiquité les hommes multiplient les échanges et constituent ce que Fernand Braudel appelait les « économies-mondes » pour désigner les régions où se concentraient les flux d'hommes, de marchandises, de capitaux et d'idées ou informations : la Méditerranée d'abord, puis la Mer du nord et l'Atlantique à l'époque moderne et contemporaine, entre l'Europe et l'Amérique du nord. La Belle Epoque, au début du XXème siècle paraît bien correspondre à cette définition.
[...] Les Etats contrôlaient davantage les flux financiers et monétaires qu'aujourd'hui. - Structure des échanges modifiée : DIT en 1900 dominée par les pays industrialisés, DIPP aujourd'hui qui fragmente la production et permet à de nouveaux pays émergents de s'industrialiser. Empires coloniaux aux marchés captifs en 1900 / Concurrence exacerbée aujourd'hui par l'ouverture complète - Migrations inversées de main d'œuvre : flux humains partent de l'Europe en 1900, vers les pays neufs. Maintien de l'attractivité américaine mais l'Europe est désormais importatrice de main d'oeuvre. [...]
[...] Flux Sud/Nord mais aussi vers certains pays émergents (pays du Golfe) III.La mondialisation contemporaine, achèvement ou revanche sur la Belle Epoque - Stabilité des puissances dominantes : Europe en 1900, concurrencée déjà par les EU et le Japon. Aujourd'hui, l'Europe reste une puissance commerciale mais elle partage largement la domination avec les EU/Japon, car la Triade reste au centre des décisions internationales (grandes associations régionales, institutions mondiales) - Affirmation des Etats: discours très libéral d'ouverture en 1900 comme aujourd'hui, mais protectionnisme déguisé (pour anciennes puissances) ou affirmé par les nouvelles puissances émergentes (BRICS) qui revendiquent leur place dans l'ordre mondial et une revanche sur l'époque coloniale. [...]
[...] L'internationalisation qui reprend après 1945 ne serait qu'une phase de préparation basée sur un capitalisme keynésien sous surveillance des Etats- à un véritable apogée de la mondialisation libérale depuis les années 1980. Cette comparaison est-elle justifiée malgré le siècle d'écart entre les deux périodes ? I. Belle Epoque et mondialisation contemporaine, deux phases d'ouverture et de croissance - Supports semblables: deuxième et troisième Révolution Industrielle, modernisation des transports, base des échanges - Croissance des flux : marchandises, capitaux, hommes - Des entreprises à taille internationale : les FTN existent déjà à la Belle Epoque (Ford, Bayer, Mitsubishi, Renault . ) acteurs essentiels des mondialisations II. [...]
[...] La mondialisation contemporaine est-elle comparable à celle de la Belle Epoque ? Intro : Depuis l'Antiquité les hommes multiplient les échanges et constituent ce que Fernand Braudel appelait les économies-mondes pour désigner les régions où se concentraient les flux d'hommes, de marchandises, de capitaux et d'idées ou informations : la Méditerranée d'abord, puis la Mer du nord et l'Atlantique à l'époque moderne et contemporaine, entre l'Europe et l'Amérique du nord. La Belle Epoque, au début du XXème siècle paraît bien correspondre à cette définition. [...]
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