Mondialisation capitaliste, propriété intellectuelle, libre circulation des capitaux, cycle de Doha, PED
Aux États-Unis et dans l'Union européenne, l'agriculture représente moins de 2 du PIB, contre environ 75 pour les services ; enfin le solde, soit environ 23 , pour l'industrie.
La part du commerce extérieur dans le PIB de l'Afrique subsaharienne était de 1,6 en 2004, contre 2 en 1990, tandis qu'elle est de 19 dans le PIB des États-Unis, de 19,9 dans le PIB du Japon et de 16 dans le PIB de l'Union européenne.
D'après les données précédentes, on s'aperçoit que l'agriculture ne pèse qu'une part infime du PIB des États-Unis et de l'UE et que les services occupent deux tiers de leur PIB. Ces pays étant soumis à des impératifs de croissance et d'emploi, leur objectif stratégique dans le cycle de Doha est donc d'augmenter leurs exportations de services et de produits industriels, et cela au détriment de l'agriculture nationale, puisqu'ils sont prêts à importer plus de produits agricoles.
Ces puissances s'efforcent de rendre cela possible, d'une part pour leurs agriculteurs et d'autre part pour les PED. En effet, ces puissances envisagent de compenser la baisse des prix des produits agricoles par des subventions, mais celles-ci sont critiquées pour ne pas être à la hauteur des besoins des agriculteurs.
L'UE veut rendre cet objectif possible pour les PED en supprimant les subventions à l'exportation et en baissant de 70 l'ensemble de ses soutiens internes couplés (contre 53 pour les États-Unis), et de diminuer de 46 ses droits de douane, hors ‘'produits sensibles ‘' (contre 55 à 90 % pour les États-Unis).
Cependant, ces deux puissances attendent des PED qu'ils fassent des propositions équivalentes.
[...] Cependant, les PED ont également des points de divergence : selon leur situation économique, ils sont divisés sur le degré de protection de leur marché intérieur. Par exemple, le G20 doit faire face à ses neuf membres les plus compétitifs, qui souhaitent l'ouverture des marchés, et dix membres hostiles (appartenant aussi au G33), qui eux, veulent maintenir une forte protection, même par rapport à d'autres PED. Les pays appartenant au G90 craignent une forte érosion des préférences tarifaires dont ils bénéficient, si les Etats-Unis et l'UE réduisent trop fortement leurs droits de douane non préférentiels. [...]
[...] En quoi la propriété intellectuelle se distingue-t-elle d'autres applications de la propriété ? Selon l'auteur, propriété intellectuelle rompt avec le schéma de la propriété tout court»; en effet, la propriété intellectuelle se différencie de la propriété tout court en de nombreux points. Tout d'abord, il est important de souligner que la propriété intellectuelle n'est pas matérielle puisqu'une idée n'est pas palpable comme un produit de consommation et elle n'est pas individualisable, elle peut donc être partagée par tous. A la différence de la propriété tout court, la propriété intellectuelle rend impossible l'appropriation d'un objet, ce qui pose donc le problème de la limite du partage de la propriété intellectuelle ; en effet, comment partager quelque chose d'aussi immatériel qu'une idée ou une chanson? [...]
[...] Cependant, dans la pratique, le contraire se passe puisque les pays riches sont importateurs de capitaux et les pays pauvres en sont exportateurs. Les pays pauvres sont également victimes de l'instabilité, ce qui a mené à une série de crises dans les pays du Sud (crise mexicaine en 1994, argentine en 1998 et asiatique en 1997-1998) car leur économie était beaucoup plus fragile et moins bien surveillée que celle des pays riches, et également que leurs marchés financiers sont moins bien développés. [...]
[...] Mondialisation capitaliste Négociations commerciales Aux États-Unis et dans l'Union européenne, l'agriculture représente moins de du PIB, contre environ pour les services ; enfin le solde, soit environ pour l'industrie. La part du commerce extérieur dans le PIB de l'Afrique subsaharienne était de en 2004, contre en 1990, tandis qu'elle est de dans le PIB des États-Unis, de dans le PIB du Japon et de dans le PIB de l'Union européenne. D'après les données précédentes, on s'aperçoit que l'agriculture ne pèse qu'une part infime du PIB des États-Unis et de l'UE et que les services occupent deux tiers de leur PIB. [...]
[...] La BM et le FMI ont lancé un projet commun ayant pour but de réduire la pauvreté, mais ce projet est critiqué pour être une façon implicite de faire accepter les propositions de ces institutions aux pays pauvres, sans réduire la pauvreté. L'auteur souligne, en donnant des exemples récents, que ces critiques ont lieu d'être : en effet, deux fonctionnaires de la BM ont été poussés à démissionner après avoir critiqué les méthodes de la BM et du FMI. Le Rapport sur le développement dans le monde montre que ces institutions ne sont pas prêtes à changer de politique, mais qu'elles essayent juste de le faire croire, afin d'améliorer leur image. [...]
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