« L'Allemagne a une industrie forte. Les gens travaillent bien. C'est ce qui fait de l'économie allemande la première d'Europe » (confession d'un allemand, Volker Kruger, au Los Angeles Times).
L'Union Européenne doit sa création à la rivalité franco-allemande qui a déchiré le début du XXème siècle en imposant au continent les deux guerres les plus meurtrières de l'histoire. La création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier a répondu en premier lieu à une volonté des peuples européens d'empêcher le retour de toute guerre sur leur sol. Néanmoins, la construction européenne a dès l'origine affichée une volonté de performance économique et s'est même fondée sur des bases économiques.
[...] Il y a également une perte d'autonomie des Etats. Conclusion : Le miracle économique allemand n'apparaît pas aussi parfait que l'utilisation de ce terme pouvait laisser entendre. La croissance allemande en cette période de crise n'est pas tant dû à un miracle qu'à une politique néo libérale très sévère et au sacrifice des politiques sociales. [...]
[...] Une flexibilité exemplaire en fonction du contexte économique - Un bassin d'emploi en extension : arrivée de nouveaux travailleurs du fait de la vacance d'emplois - Le mode de vie s'adapte (à l'inverse des américains) au contexte économique : population allemande qui est devenu plus frugale et moins dépensière en période de crise, d'où la balance commerciale excédentaire. - Une organisation du travail plus flexible (exemple de Trumpf où les employés modulent leur temps de travail en fonction de l'activité, ce qui leur permet de faire des semaines de 15h et des semaine très lourdes par la suite) - Création de minijobs exonérés d'impôts qui peuvent permettre aux entreprises de prendre des personnes sur un temps court (pas de surcoût) et aux employés de gagner plus. [...]
[...] En somme, et malgré un bilan économique incontestablement bon en cette période de crise, peut-on réellement parler d'un miracle allemand ? L'économie allemande est incontestablement florissante malgré la crise mais comporte un volet plus sombre qui semble remettre en cause la théorie du miracle (II). I. Une économie florissante malgré la crise Le miracle économique allemand semble être dû à l'optimisation paradoxale des handicaps de la crise actuelle qui intervient dans un monde globalisé ainsi qu'à un effort demandé au marché du travail ce qui permet des adaptations en temps réel au contexte économique A. [...]
[...] La création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier a répondu en premier lieu à une volonté des peuples européens d'empêcher le retour de toute guerre sur leur sol. Néanmoins, la construction européenne a dès l'origine affichée une volonté de performance économique et s'est même fondée sur des bases économiques. Pour autant, ces fondements ont été souvent malmenés jusqu'à être profondément ébranlés en 2008 suite à l'extension de la crise de subprimes, qui a démarrée aux Etats-Unis du fait de la titrisation, au contient européen dans son entier. [...]
[...] La France, qui avec l'Allemagne, était considérée comme un pilier de l'Europe a vu son économie très ébranlée et a perdu son triple A. Dans ce marasme économique, seule l'Allemagne affiche encore une économie florissante grâce à une production dynamique et des exportations importantes. L'Allemagne est d'ailleurs présentée comme une modèle pour tous les autres pays d'Europe A ce jour, elle est le seul pays d'Europe qui emprunte à un taux exceptionnellement bas ce qui lui permet de conserver des liquidités qui font défaut aux autres pays d'Europe qui sont réduit à emprunter à des taux dépassant parfois les 7%. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture