Aujourd'hui, les services ne représentent qu'un cinquième du commerce mondial. Ce phénomène est dû principalement à des règles nationales hétérogènes (pour certains pays très strictes) et qui constituent des barrières à l'échange international.
D'autre part, le marché des services est plus complexe que le marché de biens du fait que les échanges de services combinent la plupart du temps « échanges commerciaux » et « mouvement de facteurs » tels que le mouvement de personnes ou l'établissement à l'étranger.
Cependant, à l'heure actuelle où les nouveaux enjeux se multiplient, on peut assister à un début de libéralisation des services.
[...] Selon le GATS, le mode 3 d'échange est le plus répandu (réseaux bancaires ou chaines de distribution). Cependant, les moyennes sont trompeuses et le commerce au sens strict est peut-être plus dynamique que prévu. En effet, les voyages & transports, qui représentent plus de 50% des échanges en 2003, ont augmenté à un rythme de seulement de alors que les autres services tels que les services aux entreprises, culture & loisirs ou encore communication ont cru de 7%. Le développement de ces secteurs va probablement devenir la priorité du commerce international car très porteur. [...]
[...] Libéralisation des échanges de services : quels sont les nouveaux enjeux ? Aujourd'hui, les services ne représentent qu'un cinquième du commerce mondial. Ce phénomène est dû principalement à des règles nationales hétérogènes (pour certains pays très strictes) et qui constituent des barrières à l'échange international. D'autre part, le marché des services est plus complexe que le marché de biens du fait que les échanges de services combinent la plupart du temps échanges commerciaux et mouvement de facteurs tels que le mouvement de personnes ou l'établissement à l'étranger. [...]
[...] Cependant, cette directive ne cherche pas à supprimer les préférences nationales quant à la protection du consommateur, mais seulement à éliminer les réglementations qui restreignent l'accès des fournisseurs européens aux marchés nationaux. Cette nouvelle directive pourrait ainsi dynamiser les exportations intra UE que ce soit des exportations au sens strict ou par le biais de ventes des filiales à l'étranger. De plus, cela permettrait une reconfiguration des activités de services en Europe, de nouveaux schémas de spécialisations et remodèlerait les atouts des pays européens dans la concurrence mondiale. [...]
[...] Stratégie de Lisbonne Cette directive européenne a pour mission d'innover et de supprimer (ou amoindrir) les obstacles aux échanges de services. En effet, une absence de langue commune, par exemple, pourrait davantage pénaliser les échanges de services que de biens. De plus, les règles nationales n'étant pas les mêmes entre pays membres de l'UE, celé créé une distance qui supprime l'avantage de la proximité géographique. La stratégie de Lisbonne vise à réduire les rigidités existant sur le marché afin d'obtenir une plus grande fluidité du marché intérieur des services. [...]
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