Depuis septembre 2008 et l'effondrement des bourses mondiales, la récession s'est amorcée. Chacun essaye de relancer l'activité économique de son pays grâce à différents plans de relance, avec même parfois un certain recours au protectionnisme.
Comme Barack Obama qui incite les Américains à consommer des produits nationaux en faisant appel à leur patriotisme ou encore Nicolas Sarkozy qui veut réimplanter certaines usines automobiles (autrefois délocalisées) sur le territoire français (...)
[...] En perdant ainsi de sa compétitivité, la croissance est faible ce qui a au final un effet négatif sur l'emploi. Dans ce cas là le recours à des mesures protectionnistes n'est pas justifiable. Il faut alors préférer le libre-échange qui est un facteur de croissance économique. En effet les entreprises doivent augmenter leur productivité pour faire face à la concurrence internationale. Elles font alors de la recherche et développement, font des découvertes ce qui est bénéfique pour la croissance économique. [...]
[...] Peut-on justifier le recours à des mesures protectionnistes ? Depuis septembre 2008 et l'effondrement des bourses mondiales, la récession s'est amorcée. Chacun essaye de relancer l'activité économique de son pays grâce à différents plans de relance, avec même parfois un certain recours au protectionnisme. Comme Barack Obama qui incite les Américains à consommer des produits nationaux en faisant appel à leur patriotisme ou encore Nicolas Sarkozy qui veut réimplanter certaines usines automobiles (autrefois délocalisées) sur le territoire français. Le protectionnisme est une pratique économique et politique visant à protéger l'économie nationale de la concurrence internationale au moyen de barrières tarifaires et non tarifaires ; le protectionnisme s'oppose au libre-échange. [...]
[...] De plus le prix des matières premières (essentiellement produites dans le Sud) est fixé au Nord à Chicago. En même temps le prix des importations (notamment des technologies) est en constante augmentation. C'est pourquoi pour Bhagwati, le commerce international génère une croissance appauvrissante, une forme de protectionnisme est alors nécessaire pour favoriser le développement des pays en difficulté. On se rend alors compte qu'il y a une dégradation des termes de l'échange entre les pays du Nord et ceux du Sud. [...]
[...] Prenons l'exemple de l'Inde, qui possède beaucoup de terres agricoles cultivées par de petits paysans. L'OMC souhaite mécanisée la production agricole en Inde pour se diriger vers une agriculture de type industrielle. En augmentant ainsi la productivité, l'Inde risque à terme de ressembler aux Etats-Unis, où un agriculteur cultive à lui seul une immense parcelle ; ce qui aurait pour conséquence d'augmenter considérablement le chômage. Des mesures protectionnistes doivent être mises en place pour éviter que des dizaines de millions d'individus ne se retrouvent sans emploi. [...]
[...] Ricardo compléta la théorie de Smith, il ajouta les avantages comparatifs. Si un pays a plusieurs avantages, il doit se spécialiser dans celui où il a l'avantage comparatif le plus élevé, et inversement pour ceux qui n'ont pas vraiment d'avantages. D'après Smith et Ricardo, le commerce international est donc primordial, et permet la croissance économique. Ensuite nous allons voir le modèle HOS (Heksher, Ohlin et Samuelson). Ce modèle part du principe que chaque pays a une dotation initiale et qu'il doit en conséquence s'y spécialiser. [...]
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