Japon, modèle économique, rupture politique, rupture sociale, phase de récession
- 1991 : le Japon rentre dans une phase de récession
- Juin 1992 : réforme de la Constitution, permettant l'envoi de l'armée à l'étranger.
- 2009 : élection du PJD (Parti Démocrate du Japon) : le PLD (Parti Libéral Démocrate) perd le pouvoir après 50 ans d'hégémonie
- 2010 : La Chine devient deuxième puissance économique mondiale, au détriment du Japon
[...] Un Japon face au doute (1992-2010) Un modèle économique en crise Dès 1991, le Japon rentre dans une phase de récession qui va durer dix ans. La surévaluation des valeurs boursière et de l'immobilier entraîne un recul des investissements, un recul de la consommation, une baisse des profits, le tout entraînant un ralentissement de la croissance. Cette situation n'est pas arrangée par la crise asiatique de 1997-1998. Cette crise permet de révéler des problèmes structurels très importants : un retard en matière de services, une dette publique préoccupante, une déflation persistante, une population active en déclin depuis 1997. [...]
[...] Cependant, ce premier essai de rénovation politique va permettre l'émergence en septembre 1996 d'une nouvelle formation, le Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre gauche) ; il va vite apparaître comme seule alternative crédible au PLD. Après un demi-siècle de pouvoir, le PLD échoue en 2009 et n'obtient que 25% lorsqu'il obtenait 48% aux précédentes élections. Le PDJ prend le pouvoir. Ce résultat reflète le rejet par la population d'un parti rongé par la corruption et la collaboration avec les milieux d'affaire. Le gouvernement va alors entamer des réformes pour construire une société fraternelle De plus, le gouvernement va s'attaquer à l'énorme dette publique de 200%. Une rupture sociale ? [...]
[...] De plus, on la pauvreté est remise en avant : le Japon a l'un taux de pauvreté les plus élevés des pays développés en 2009). Finalement, on observe tout de même une relative dynamique du domaine culturel : les sushis, les mangas et le karaoké remplacent les samurais, les kamikazes et les geishas. Enfin, la diplomatie japonaise prend un tournant radical au milieu des années 1990 : en 1992, la possibilité d'envoi de troupe à l'étranger est autorisée et, en 1996, le traité de sécurité américano-japonais est révisé pour faire place à une alliance. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture