Japon, crise, flux migratoires internes, migrations pendulaires, baby-boomers, toyotisme, bulle spéculative
Les nouveaux flux migratoires internes à la Mégalopole :
- Diminution des migrations pendulaires, Tokyo a tendance à attirer de nouveaux habitants encore et encore…
- La hausse du niveau de vie et du prix des habitats ne permettait qu'une pop de Tokyo fortunée et l'entassement…
Mais les baby-boomers nés juste après la guerre ne veulent plus du système de cohabitation entre grands-parents et enfants …
=> développement des périphéries urbaines et pavillons résidentiels qui deviennent les nouveaux espaces de prospérité !
[...] LE JAPON, AFFIRMATION ET CRISE D'UN MODELE I/Du toyotisme à la flexibilité *système socio-éco et spatial global qui résulte d'un consensus entre Etat, patronat et syndicats. A/Un capitalisme de guerre chaude puis froide : Avant systèmes : 40ies / 1955 1-Le système des années 40 : *'national-développementisme' dans un complexe de rattrapage *idéologie de la ‘maisonnée' et syndicalisme d'entreprise est maintenu compromis toyotiste -règle du ‘triangle d'or' (emploi à vie, avancement à l'ancienneté, domestication syndicale) -flux tendus défauts, O stock délais) en théorie 2-Le système de 1955 : *courant conservateur fusionne et donne PLD(Parti Libéral Démocrate) =>imbrication entre administration et monde des affaires =>clientélisme et système électoral de fouine il reste jusqu'en 1994 B/L'euphorie et les déconvenues de la bulle spéculative : 1-capitalisme japonais délocalise sa production dans le reste de l'Asie du Sud-est au cours des années 70-80 réduire les excédents de la balance commerciale (source de tensions avec EU) / contourner les quotas imposés par le protectionnisme américain et européen / conquérir les marchés locaux par l'installation / MO moins chère en Asie du Sud-est. [...]
[...] IV/La redistribution de la population *communes urbaines = 79% de la pop sur seulement ¼ du territoire =densité de 950hab/km² A/Contraste entre la périphérie et la mégalopole : 1-l'évidement et le vieillissement de la périphérie : *Le Japon est le pays ou l'espérance de vie est la + longue (85 f =>vieillissement est un problème social mais aussi géographique (plupart des vieux dans cambrousse d'où manque de dynamisme rural) 1300 km, 90M d'habitants Ses 3 mégapoles (Tokyo-Nagoya-Osaka) rassemblent 44% pop sur de la surface du pays. B/La restructuration de la mégalopole : 1-Les nouveaux flux migratoires internes à la Mégalopole : *diminution des migrations pendulaires, Tokyo a tendance à attirer de nouveaux habitants encore et encore 2-*la hausse du niveau de vie et du prix des habitats ne permettait qu'une pop de Tokyo que fortunée et l'entassement MAIS Les baby-boomers nés juste après la guerre ne veulent plus du système de cohabitation entre grands-parents et enfants . [...]
[...] *Le rattrapage technologique est achevé à la fin des années 70 (fournit désormais la moitié de la production mondiale de semi-conducteurs [électronique].) 2-La recomposition spatiale de l'industrie : limites du toyotisme (essor du trafic de marchandises, saturation des réseaux communica°, délais de livraison allongés ) Parade de la crise par les délocalisations en province ou à l'étranger C/La déstructuration du système 1-Le système des années 1940 est démembré : IL DONNAIT un rôle actif aux banques dans les réseaux industriels, et reposait sur une très forte épargne populaire =>Après la bulle, évolution du système financier japonais vers le modèle américain (Banque centrale indépendante, déréglementation) =>MITI : planification qui avait été élaborée en 1940 est réformée en 2001 et appelé METI -subvention du marché rizicole -cartellisation des lignes ferroviaires privées gardée intacte, fin de l'entreprise nationale =>privatisation dans tous domaines 2-Le ‘système de 1955' est modifié : *réforme électorale de 1993-1994 (démanteler l'hégémonie du PLD) Parti Social-démocrate PSD accède au pouvoir de 1994 dégagé en 96 par le PLD instabilité politique et crise éco font des 90ies une décennie perdue. L'Etat constructeur et bétonneur: *BTP emploie 10% de la MO japonaise, dépense du PIB (3x plus que dans les pays de l'OCDE) *Depuis Meiji, l'Etat constructeur a privilégie la construction des infrastructures (Shinkansen ) CAR nécessité d'aménager le milieu pour faire face aux risques naturels. [...]
[...] La grande majorité des gouverneurs sont d'anciens hauts responsables de l'administration (bureaucratie ) B/Une mégapole industrielle et tertiaire 1-Les logiques spatiales de l'aménagement technopolitain : MITI lance le plan Technopolis (83-98) : combinaison ville-industrie hors de Tokyo suivant le littoral et l'axe du Shinkansen 2-renforcement des mégalopoles : *forte restructuration interne de l'industrie lourde et semi-lourde rassemble la production dans quelques sites centraux (recomposition urbaine des centre et apparition de nouveaux noyaux de banlieue et de technopoles) II/Les mutations sociales La ‘compromis toyotiste' a permis la mobilisa° générale de la force de W pour reconstruire après 45 et pour dév l'éco. Les mesures de protection sociale instaurées en 45 sont pourtant remises en cause today: A/La désagrégation du compromis social : 1-Licenciements massifs : *démantèlement de la JNR(Railways) ->double offensive patronale contre la combativité ouvrière et les acquis structurels du compromis social toyotiste : le syndicalisme japonais se recompose en s'affaiblissant. [...]
[...] *les pratiques de l'emploi à vie ou de l'avancement à l'ancienneté se décomposent. *Licenciements massifs dès 1990 précarité crée une catégorie de nouveaux pauvres désormais visibles dans les rues ( SDF) 2-Remise en cause du système des retraites fondé sur la répartition : ( des cotisations et de l'âge de retraite) *argument invoqué= vieillissement de la population *ponction de la masse salariale par les systèmes de retraite permet de mettre la main sur l'importante épargne populaire et de la réinjecter dans le système financier en difficulté. [...]
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