L'investissement direct étranger (IDE) est devenu avec l'ouverture des marchés depuis les années 80 la forme privilégiée de l'intervention des firmes au niveau international, à côté des échanges classiques de biens et de services (exportations/importations). L'IDE a connu une véritable explosion dans la 2e moitié des années 80: il représentait 3,5% du PNB mondial en 2000 contre 1% en 1980. On estime qu'il constitue le 1/4 de la production mondiale, avec plus de 60 000 groupes multinationaux dans le monde
[...] Les chiffres 2000-2001 marquent un repli de l'IDE, lié au ralentissement général de l'économie. Le rapport donne comme facteurs la survalorisation boursière de la fin des années 90, ainsi que les nombreuses privatisations intervenues dans les services. La domination des Etats-Unis diminue (notamment pour les inflows qui passent de 30% du volume total des pays de l'OCDE en 2001 à 17% début 2002), imputable notamment à la chute du nombre de fusions-acquisitions aux Etats-Unis. L'Europe et particulièrement les plus petits pays de l'OCDE voient leur importance relative augmenter (plus de 20% du total des fusions- acquisitions (inflows) pour l'Europe). [...]
[...] Pour qu'il y ait IDE, l'investisseur étranger doit détenir au moins 10% des parts ou des droits de vote de la firme. Il y a alors plusieurs types de relations entre les deux entités: De filiale lorsque l'investisseur étranger a plus de 50% des parts D'associés quand il en détient entre 10 et 50% Enfin on parle de branches lorsque des sociétés sont totalement ou conjointement détenues par un investisseur étranger. En bref, l'IDE est l'élément clé de la stratégie globale d'une entreprise, et on a vu depuis 20 ans quelle importance ont pris au niveau mondial les implantations, prises de participation, fusions-acquisitions (qui ont connu une croissance de 40% par an entre 95 et 2000), par exemple Rhône-Poulenc-Hoecsht, Vivendi Universal, France Telecom et Orange éléments caractérisent la structure de l'IDE Diversifiée: il peut être: Horizontal: concentre ses opérations sur une seule ligne de production Vertical: incorpore les étapes de production/commercialisation réparties dans plusieurs pays Congloméral: rassemble un ensemble diversifié de produits Internalisée: lorsqu'une firme acquiert un statut international, elle incorpore souvent des unités de productions à l'étranger, afin d'élargir son processus de décision global. [...]
[...] On estime qu'il constitue le de la production mondiale, avec plus de groupes multinationaux dans le monde. Cette intensification recouvre majoritairement des flux nord-nord. Les pays du "Sud" concerné sont dans le groupe des émergents (Mexique, Corée . au détriment des pays les moins avancés. Définition et structure de l'IDE L'OCDE, dans son dernier rapport sur l'IDE, le définit ainsi: L'investissement direct est une catégorie d'investissement international réalisé par un agent économique d'un pays (l'investisseur direct) dans une entreprise résidant dans un autre pays, avec comme objectif d'y établir un intérêt durable. [...]
[...] Au contraire, les IDE permettent de créer des emplois, de redistribuer les richesses (meilleur accès aux matières premières), de diminuer les coûts de production, d'offrir de nouveaux débouchés aux produits nationaux. Ils agissent aussi positivement sur la balance des paiements par rapatriement des devises. Les gouvernements favorisent donc l'IDE. Mais celui-ci est et doit rester une décision libre des firmes. La puissance publique doit quant à elle aider ces dernières à surmonter les difficultés inhérentes à l'implantation dans un environnement étranger et donc imparfaitement connu. > assurer une meilleure visibilité en réduisant les risques (avantages fiscaux, déréglementation . [...]
[...] D'autre part les firmes qui investissent directement à l'étranger ne sont pas ignorantes des impératifs de croissance et de développement; on ne peut pas résumer l'IDE, de manière réductrice, à des délocalisations industrielles, seulement motivées par le faible coût de la main d'oeuvre: en effet environ les 2/3 des IDE se font entre pays développés, et la finance en constitue la majeure partie. En outre des déterminants comme la proximité d'un marché, la qualité des infrastructures compte plus aujourd'hui que les coûts salariaux. Les facteurs de l'IDE. Des facteurs environnementaux l'ont favorisé: La stabilité politique des pays depuis la Seconde Guerre mondiale. La diminution constante des coûts de transports et de transaction, accentuée par la révolution des NTIC, qui a favorisé la circulation de l'information. [...]
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