Dissertation d'économie répondant au sujet suivant : la tendance des hommes et des activités à s'agglomérer est-elle une bonne chose ?
[...] Ce phénomène peut se révéler catastrophique, la preuve en est le tsunami asiatique qui a fragilisé encore plus les métropoles. Il semble peu probable de dire si oui ou non la tendance à s'agglomérer est une bonne chose, cependant cette tendance séculaire est irrévocable. C'est pourquoi, d'après certains auteurs, les métropoles de par leur puissance et leur pouvoir tendent à remplacer les Etats. Vue sous un angle économique, l'agglomération en soi n'est pas un mal, mais si l'on adopte une vision plus éthique, elle pose clairement des problèmes. [...]
[...] Cette tendance à s'agglomérer est-elle une bonne chose ? Il convient donc, dans un premier temps, d'étudier les effets économiques positifs qu'elle engendre, puis dans un second temps, nous verrons les effets pervers qu'elle peut entraîner. I. Les agglomérations permettent compétitivité et insertion dans l'économie internationale Les hommes s'agglomèrent de plus en plus du fait des économies d'agglomération que ceci procure. Ces économies d'agglomération ont deux sources conceptuelles : les économies externes de Marshall et les économies d'urbanisation. Elles traduisent tout ce qui est externe aux firmes, mais interne à l'agglomération. [...]
[...] Que ce soit Londres ou Paris, ces métropoles sont toutes de grandes places financières et boursières. Elles ont une fonction relativement importante sur la scène internationale de par la globalisation financière. De ce fait, elles attirent les capitaux, IDE et ont donc des externalités positive pour l'économie nationale. D'autre part, le commerce mondial s'est fortement accru surtout parce que les échanges se font entre membres de la Triade. La Triade regroupant les plus grandes métropoles qui sont donc des pôles de production et d'échanges importants. [...]
[...] La tendance des hommes et des activités à s'agglomérer est-elle une bonne chose ? Les premières cités apparaissent 5000 ans avt JC dans la Grèce Antique, elles concentrent le pouvoir politique et religieux. Au fil des siècles, ces cités devenues bourgs puis villes se développent pour acquérir aujourd'hui de multiples fonctions. Il existe une tendance séculaire des hommes, des activités à s'agglomérer, ainsi, il y a de plus en plus de métropoles ayant au moins un milliard d'habitants. Le contexte actuel de mondialisation accroît ce phénomène, les métropoles sont ainsi la forme post fordienne de concentration des hommes. [...]
[...] Les agglomérations sont donc souvent facteur de croissance économique mais elles suscitent quelques interrogations au niveau social. II. Cette tendance à l'agglomération cache des effets pervers pour la société Scott, dans son schéma de réseau mondial des cités-régions annonce l'existence d'îlots de prospérité, autour des cités, auxquels échappe une partie de la population. En effet, ce qui semble paradoxal dans ces grandes métropoles, c'est la coexistence d'un pouvoir politique fort, de sommes financières considérables, et d'un chômage persistant avec une précarité interminable. [...]
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