Face à la crise financière internationale déclenchée depuis 2007 avec la crise des subprime aux Etats-Unis d'Amérique qui résulte de l'éclatement de la bulle immobilière ayant entraîné la faillite de nombreuses banques, entreprises et assurances, ainsi que la récession de l'économie mondiale, les dirigeants politiques de principaux pays devaient trouver des voies et moyens pour restaurer la confiance et relancer la machine économique au niveau mondial. C'est ce qu'ils ont fait en se réunissant à Londres le 2 avril 2009.
[...] En outre les règles d'évaluation de l'actif des banques n'étaient pas immuables et les banques se permettaient de réévaluer leur actif au gré du marché, ce qui gonflait la bulle immobilière par le jeu de la spéculation boursière sans tenir compte de la valeur réelle de leurs actifs. L'éclatement de la bulle a commencé par des difficultés de remboursement des crédits par les ménages. Du coup, les sociétés immobilières et les banques se sont retrouvées avec plusieurs maisons invendables sous les bras. De ce fait, comme elles n'avaient plus de rentrées financières, elles ne pouvaient pas honorer, à leur tour, leur service de la dette ; ce qui a entraîné la crise financière et une succession des faillites au niveau de tous les acteurs. [...]
[...] Les participants ont décidé la mise en place des plans de relance économique dans les différents pays pour 5000 milliards de dollars afin de réactiver le moteur de la croissance par l'augmentation de la consommation et des investissements publics grâce aux déficits publics, ce qui est une politique d'inspiration keynésienne. Ils se sont engagés à débloquer 200 milliards de dollars pour favoriser le financement du commerce international, ce qui est favorable à la lutte contre le protectionnisme. En outre, ils ont demandé à tous les paradis fiscaux de lever le secret bancaire par la signature des accords de coopération fiscale avec les pays qui le demanderaient, ce qui fera entrer des recettes fiscales additionnelles qui, jadis, étaient l'objet de l'évasion fiscale. [...]
[...] La supervision et le contrôle font partie des compétences qui relèvent de la puissance publique, c'est donc aux Etats de les exercer. En effet, le système d'alerte rapide chargé de superviser les marchés dont la mise en place incombe au FMI et au Forum de stabilité financière du G7 nécessite la mise sur pied d'une Institution indépendante qui n'est rien d'autre que l'Agence Mondiale de Régulation afin de ne pas surcharger le FMI qui a fort à faire dans le conseil économique aux pays en difficultés et l'encadrement des banques centrales. [...]
[...] Bref, pour réussir cette réforme du système financier international, le principe de base doit être de ne laisser sans contrôle aucun marché, acteur ou produit. Donc, tout marché financier, tout intervenant ainsi que tout produit doit être sous surveillance. Par ailleurs, pour soulager les banques qui détiennent encore des centaines des milliards d'euros des produits toxiques dans leurs actifs, les pays du G 20 auraient pu décider la création des Agences publiques de défaisance qui récupéreraient ces produits toxiques, ce qui permettrait la fin du credit crunch (resserrement du crédit) et relancerait l'attribution des crédits aux ménages et entrepreneurs. [...]
[...] Concernant la question des paradis fiscaux, le coup de gueule du Président Français Nicolas SARKOZY de quitter le sommet a été l'élément déterminant dans son examen. Concernant l'aide aux pays émergents et en développement touchés par la crise, le G 20 a décidé d'augmenter les ressources des Institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale) à 1000 milliards de dollars afin de participer à la stabilisation conjoncturelle de ces pays La régulation financière. Pour éviter que des catastrophes financières se reproduisent, le G20 a demandé qu'un comité de coordination de stabilité financière soit mis en place et que le rôle du FMI soit accru dans ce domaine. [...]
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