Les échanges internationaux de biens et services ont connu un développement spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le commerce international a augmenté plus vite que la production, de sorte que la part de la production qui est vendue à l'étranger ainsi que la part de la demande qui est achetée à l'étranger ont augmenté pendant 60 ans. Cette augmentation a même eu tendance à s'accélérer au cours des décennies 1990-2000 et 2000-2010.
Les échanges concernent tous les types de produits et de services, mais ils sont concentrés sur les régions les plus développées : Amérique du Nord, Europe occidentale et Asie orientale.
[...] I L'ouverture donne accès à un marché vaste et dynamique. Les exportations peuvent tirer la croissance, surtout pour un petit pays. Enfin, l'ouverture a un effet positif sur les entreprises et sur les institutions, du fait de la discipline à laquelle contraint la concurrence. Il faut néanmoins pour cela que les entreprises nationales puissent résister à la concurrence internationale. Heurs et malheurs du protectionnisme Les avantages de l'ouverture ne signifient pas pour autant que le libre-échange soit désirable. Aucun pays ne l'a d'ailleurs jamais réellement pratiqué. [...]
[...] Les effets de la mondialisation des firmes La mondialisation des firmes leur donne accès à de nouveaux marchés et de nouvelles combinaisons productives. L'externalisation de nombreuses fonctions s'accompagne d'une spécialisation des territoires porteuse d'économies d'échelle. Ceci est favorable à la croissance globale, mais la délocalisation de la production vers les pays émergents peut entraîner des pertes d'emplois dans les pays développés. D'autre part, en se mondialisant, les entreprises échappent au pouvoir des États, de sorte que la régulation des marchés devient plus difficile. [...]
[...] Cette spécialisation entraînait un gain à l'échange : le produit total des pays qui échangent est supérieur à la somme de leurs productions avant échange. Cependant, l'avantage comparatif concerne, pour les classiques (en particulier David Ricardo), la productivité du travail, alors que les auteurs néoclassiques, à la suite de Heckscher, Ohlin et Samuelson, considèrent l'avantage en dotations factorielles. Ces modèles sont insuffisants, car ils n'expliquent qu'une partie des échanges internationaux et ne sont pas confirmés par les études empiriques. Une nouvelle génération de modèles explique très différemment l'échange : les coûts diminuent souvent quand la production d'un bien augmente, si bien que le nombre de biens différents répondant à un besoin augmente avec la taille du marché. [...]
[...] Avec l'accélération de la mondialisation, le protectionnisme peut également apparaître comme la seule alternative à une régulation internationale de l'économie. Cependant, les mesures protectionnistes résultent plus souvent de l'action efficace de groupes de pression que de la prise en compte de l'intérêt général. Or, une protection mal dessinée peut réduire le bien-être. III- La mondialisation de la production A-La montée des firmes multinationales Les firmes multinationales (FM déployées dans plusieurs pays même si elles conservent un lien fort avec leur territoire d'origine, assurent une part croissante de la production mondiale. [...]
[...] Quels sont les fondements de la mondialisation du commerce et de la production ? I-Une analyse du commerce mondial La montée des échanges Les échanges internationaux de biens et services ont connu un développement spectaculaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le commerce international a augmenté plus vite que la production, de sorte que la part de la production qui est vendue à l'étranger ainsi que la part de la demande qui est achetée à l'étranger ont augmenté pendant 60 ans. [...]
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