L'objectif de ce chapitre est de comprendre les enjeux d'une monnaie unique à travers plusieurs théories et en s'appuyant sur ce que l'Europe connaît aujourd'hui. Pourquoi avons-nous créé une monnaie unique ? Cela a permis de réduire les risques (réduire les modifications de taux de change) et d'augmenter les échanges. On peut aussi prendre en compte l'approche politique, une monnaie unique permet de mieux identifier le marché (...)
[...] Coût en termes de production, de croissance et d'emploi (politiques plus restrictives). De même, la déflation est très mauvaise pour l'économie. - Cible trop étroite à trop petit comme fourchette. - Elle ne prend pas en compte inflation financière (pas de prise en compte prix des actifs). - Prises de décisions et communication ne sont pas claires. [...]
[...] Ce critère est satisfait au niveau européen : le niveau des échanges intra- zone est très important (environs 70% des échanges), taux d'ouverture indique que les pays européens sont très ouverts (Irlande : France : Etats-Unis : 13%). Kennen (1969) : critère de la diversification de l'appareil de production. Pour qu'un pays appartienne à une ZMO, il faut qu'il ait une structure industrielle très diversifiée. Il pourra se reporter sur les autres secteurs en cas de choc. Le commerce intra-branche est très important en Europe donc à priori les économies sont très diversifiées. Le critère est vérifié. La zone européenne a une structure productive encore plus diversifiée que celle des Etats-Unis. [...]
[...] - Taux de changes fixes, problème résolution de la sous-utilisation des facteurs : baisse salaires (peu probables) ou déplacement main d'œuvre de A vers on élimine alors chômage en A et tensions inflationnistes en B. Ce critère est non vérifié en Europe (marchés du travail très cloisonné, diversité des modèles sociaux, culturels, de droits du travail, La mobilité du facteur travail est donc très faible en Europe. Elle est dite structurelle (à long terme) et non pas conjoncturelle (en fonction de la croissance). La solution serait une harmonisation et une politique de convergence des différents marchés du travail. [...]
[...] Un choc asymétrique est un choc qui touche de façon différente deux états ou plus. Avec la politique monétaire unique, on ne peut jouer que dans un sens. Comme la politique monétaire est inutile pour gérer des chocs asymétriques, il faut laisser aux différents états le soin de s'en occuper avec la politique budgétaire. (ex : politique monétaire expansionniste en France, coût supporté par tous les autres pays, risque de passagers clandestins). Le pacte de stabilité de la croissance intervient donc pour limiter les risques d'une politique monétaire excessive. [...]
[...] L'UEM, la banque centrale européenne et la politique monétaire L'objectif de ce chapitre est de comprendre les enjeux d'une monnaie unique à travers plusieurs théories et en s'appuyant sur ce que l'Europe connaît aujourd'hui. Pourquoi avons-nous créé une monnaie unique ? Cela a permis de réduire les risques (réduire modifications taux de change) et d'augmenter les échanges. On peut aussi prendre en compte l'approche politique, une monnaie unique permet de mieux identifier le marché. Quels sont ses principaux inconvénients ? [...]
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