Les Etats-Unis dans la mondialisation de l’économie depuis le début des 1980s

Augustin D.

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Les Etats-Unis dans la mondialisation de l’économie depuis le début des 1980s

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Etats-Unis, mondialisation, village planétaire, soft power, innovations, modèle tayloro-fordiste, intérêts nationaux

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Les Etats-Unis sont le laboratoire de la mondialisation: 26 du PIB planétaire, le poids de leurs représentants dans les institutions internationales (17 des droits de vote au FMI) comme de leurs firmes sur les différents marchés (ventes des filiales des FMN des Etats-Unis supérieures en valeur aux exportations américaines)
Les évolutions économiques, technologiques comme politiques du monde convergent en un phénomène unique identifié comme global (la globalisation Theodore Levitt en 1981).
=>nouvelle division internationale du processus de production (transnationalisation) au service d'une formidable expansion des flux marchands (internationalisation) comme financiers, supports d'une homogénéisation des mœurs et des représentations au sein d'un "village planétaire" (M. Mac Luhan).
Dès lors faut-il considérer que la mondialisation de l'économie relativise la puissance américaine en essaimant les lieux de création de richesses ou bien, au contraire, la mondialisation est-elle la manifestation planétaire du soft power de Washington en tant qu'il déborde les frontières des US ?

Sommaire

I. Les Etats-Unis promeuvent l'internationalisation de l'économie mais privilégient toujours leurs intérêts nationaux
A. Le premier exportateur de la planète
B. L'idéologie du libre-échange et de la dérégulation
C. L'aimantation des flux de capitaux par le système financier US

II. Les Etats-Unis mettent en oeuvre la NDIPP mais en subissent aussi les effets déstabilisants
A. La mondialisation a d'abord handicapé les EU révélant le rattrapage de la productivité US et la banalisation du modèle tayloro-fordiste
B. Les firmes US réagissent en adoptant de nouveaux schémas productifs
C. Les métamorphoses du cycle productif transforment aussi la géographie et la société US

III. Les USA inventent certains outils conceptuels et techniques de la mondialisation et transforment ses contraintes en une stratégie sans en être pour autant les Deus ex Machina
A. Des innovations à l'origine de l'économie des réseaux
B. Une culture US « marchandisée » via les grandes marques : United Brands of America ?
C. La mondialisation élaborée aux Etats-Unis n'est pas à proprement parlé américaine

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Extraits

[...] =>nouvelle division internationale du processus de production (transnationalisation) au service d'une formidable expansion des flux marchands (internationalisation) comme financiers, supports d'une homogénéisation des mœurs et des représentations au sein d'un ‘village planétaire' (M. Mac Luhan). Dès lors faut-il considérer que la mondialisation de l'économie relativise la puissance américaine en essaimant les lieux de création de richesses ou bien, au contraire, la mondialisation est-elle la manifestation planétaire du soft power de Washington en tant qu'il déborde les frontières des US ? II. Les EU promeuvent l'internationalisation de l'éco. MAIS privilégient tjrs leurs intérêts nationaux Le premier exportateur de la planète 1. [...]

[...] Conversion au libre échange après 1945 : désarmement douanier via les NCM du GATT élargi au Mexique (1986), puis de l'OMC, intégration douanière via l'ALENA, projets de l'APEC (Asia –Pacific Economic cooperation, 1989) et de la ZLEA Dérégulation à partir de la fin des 70s (1978 Airline deregulation Act), rôle du FMI pour imposer la dérégulation (« consensus de Washington ») aux éco. émergentes (Mexique, Thaïlande, Argentine ) 3. MAIS un interventionnisme voire un protectionnisme larvé : Omnibus Trade and Competitiveness Act (super 301) 1988, Buy american Act (impose l'achat de biens produits sur le territoire US pour les achats directs effectués par le gvt US en 1933), lois Helms-Burton 1996 (renforce embargo Cuba). L'aimantation des flux de capitaux par le système financier US 1. [...]

[...] De nouvelles régions dynamiques interface de la m° : - centres traditionnels du Nord-est et des flux (migratoires, financiers) en provenance du Sud et d'Asie. - centres nouveaux (Californie) ou secondaires (Sud-est atlantique autour de Memphis 1er hub de Fedex, Atlanta siège social de Coca Cola, Miami 2ème centre financier des US) 2. EU en haut de la chaîne de valeur, centres donneurs d'ordres de l'éco mondiale : bourses de valeurs (NYSE), de m1 (CBOT à Chicago), sièges sociaux de FMN, centres de recherches (Silicon Prairie) 3. La M accroît énormément les écarts de rémunération entre « manipulateurs de concepts » (R. [...]

[...] Elle gagne certains PVD avec l ‘émergence des pays ateliers asiatiques (NPI puis NNPI) Elle ébranle l'appareil productif américain (textile, industrie lourde, automobile, électronique grand public) dès les 1960s et inspire le courant décliniste dans les 1980s : migration du centre de gravité de l'économie mondiale de l'Atlantique au Pacifique, de l'Europe à l'Amérique puis à l'Asie ? Les firmes US réagissent en adoptant de nouveaux schémas productifs 1. Un tiers de firmes US dans les 100 premières FMN aux CA comparables aux PIB de certains Etats (Exxon = Danemark). [...]

[...] Reich), stars de la finance, de la science et du management (vedettisation des PDG) et main-d'œuvre peu qualifiée, peu protégée et victime d'un sous-emploi larvé. III. Les USA inventent certains outils conceptuels et techniques de la m° et transforment ses contraintes en une stratégie sans en être pour autant les Deus ex Machina Des innovations à l'origine de l'économie des réseaux Technologiques : le conteneur issu de la w de Corée facilite la maritimisation du commerce mondial, internet développé par le Pentagone (Arpanet, 1969) permet les NTIC. [...]

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