Chine, mutations sociales, immobilisme politique, scène internationale, Deng Xiaoping
Deng Xiaoping relance les réformes économiques dès 1992, poussant la Chine à devenir une puissance capitaliste tout en restant sous le contrôle de l'Etat. Malgré la légère crise de 1997-1998 en Asie, la Chine a depuis le début des années 1990 un taux de croissance de 10%. Son intégration aux échanges mondiaux est facilitée par l'entrée à l'OMC en 2001 et une monnaie largement sous-évaluée, favorisant l'exportation : le « made in China » devient la norme de l'industrie mondiale. La Chine devient un des principaux consommateurs d'énergies et devient le premier destinataire d'IDE. Son pouvoir se mesure aussi par l'obtention énorme de devises étrangères (1 milliard de $ en 2007).
[...] La Chine fait aussi main basse sur les ressources énergétiques et les matières première, assurant à son industrie une pérennité à moyen terme. Elle devient premier exportateur en 2008 (devant l'Allemagne) et deuxième puissance économique en 2010. Mutations sociales et immobilisme politique Malgré des progrès considérables en économie, on observe de gigantesques bouleversements de la société chinoise. La Chine connait une urbanisation accélérée et la population urbaine augmente de 150% entre 1980 et 2009, menant le régime à inventer un passeport intérieur, le hukou. Cela fait croître les différences entre les villes et les campagnes, restées en marge de la croissance. [...]
[...] De plus, on assiste à la naissance de conflits interethniques, comme durant les émeutes de Lhassa en 2008. Devenu président en mars 1993, Jiang Zemin concentre tous les pouvoir, devenant le premier chef d'Etat depuis Mao à être chef de l'Etat, de l'armée et du PCC. Malgré la libération de quelques opposants et leur expulsion aux USA, la répression reste forte. Dès 2002, on ne fait plus référence à la classe ouvrière mais on définit l'existence d'autres strates sociales Ainsi, ayant donné une idéologie directrice Jiang Zemin donne le pouvoir à Hu Jintao en 2003. [...]
[...] Un nouveau super-grand sur la scène internationale La réprobation du massacre de Tian An Men et l'effondrement du bloc de l'Est isolent la Chine au début des années 1990. Cependant, son attitude modérée lors de la rétrocession d'Hong Kong et l'attitude financière exemplaire lors de la crise asiatique de 1997-1998 permettent le renouveau de la diplomatie chinoise. En 1999, elle signe un accord commercial avec les USA suivi en 2000 d'un avec l'UE. Le soutient aux USA lors des attentats du 11 septembre lui assure de bonnes relations avec ce pays, et elle s'associe en même temps avec la Russie pour soutenir l'équilibre stratégique mondial Finalement, la réussite des jeux olympiques de Pékin en 2008, suivi de l'extraordinaire gestion de la crise de 2008 lui assurent une place grandissante dans le concert des nations. [...]
[...] Malgré la légère crise de 1997-1998 en Asie, la Chine a depuis le début des années 1990 un taux de croissance de 10%. Son intégration aux échanges mondiaux est facilitée par l'entrée à l'OMC en 2001 et une monnaie largement sous-évaluée, favorisant l'exportation : le made in China devient la norme de l'industrie mondiale. La Chine devient un des principaux consommateurs d'énergies et devient le premier destinataire d'IDE. Son pouvoir se mesure aussi par l'obtention énorme de devises étrangères milliard de $ en 2007). [...]
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