Développement structuré qui décrit les problèmes, ainsi que les prémices d'un commerce plus équitable. Il répond aux questions : Que pouvons-nous penser des échanges internationaux et de la situation du commerce mondial ? Le commerce mondial profite t-il à tous ? Quelles sont les raisons qui nous poussent à dire que le commerce mondial obéit à la loi du plus fort ?
[...] Le commerce international peut-être un obstacle. Si la théorie de Ricardo prenant la spécialisation reste une base incontournable des sciences économiques et du commerce international, une hyper-spécialisation peut s'avérer très dangereuse. Un pays dont ou 80% des exportations ne concernent qu'un seul produit ( banane, café) est fortement fragilisé. Le Sud supporte toujours les conséquences de la spécialisation qui lui fut imposée à l'époque coloniale. La détérioration des termes de l'échange caractérise souvent les échanges entre pays riches et pays pauvres. [...]
[...] Depuis 1990, des zones de libre-échange se sont constituées qui permettent une avancée de la régionalisation du commerce. Nous constatons que les échanges dans l'Union Européenne devancent les autres régions, comme l'Alena ou le Mercosur. Ainsi, une part importante de l'intégration mondiale reflète les échanges entre les entreprises et branches transnationales. Le commerce entre pays sous développés est faible. L'Afrique reste en marge du développement, restant en marge du commerce. Pouvons-nous dire que certains éléments du commerce international freinent le développement ? [...]
[...] Le commerce équitable a vu lui aussi le jour. Même si nous sommes dans un monde où le commerce se mondialise à une grande vitesse, le libre-échange, ne veut pas dire absences de règles. L'OMC avec parfois des limites et l'ORD qui joue un rôle de gendarme sont là pour nous le montrer. Mais ces institutions seront-elles suffisantes à long terme pour que ne s'exerce pas la loi du plus fort. Les pays en voie de développement, tels que la Chine qui a fait son entrée dans l'OMC, le Brésil ou l'Inde, sans oublier la pression des alter mondialistes arriveront-ils à convaincre les pays les plus riches, la G7 notamment d'être plus coopératifs afin de voir l'écart Nord/Sud se réduire dans l'avenir ? [...]
[...] Le commerce mondial obéit-il à la loi du plus fort ? Si l'on considère que de la population mondiale utilise des richesses mondiales, que pouvons-nous penser des échanges internationaux et de ce fait de la situation du commerce mondial ? Pouvons nous dire avec raison que le commerce mondial obéit à la loi du plus fort ? Dans un monde interdépendant, les indicateurs du commerce entre les pays affichent une progression spectaculaire, mais le commerce mondial profite-t- il à tous ? [...]
[...] L'OMC se fonde sur des règles juridiques de base du commerce international pour régler des différents. L'OMC a notamment reconnu que le recours aux FISCS constituait une subvention à l'exploitation déguisée. L'OMC est aujourd'hui la seule organisation internationale qui peut imposer de véritables sanctions aux pays récalcitrants. Cette organisation peut-être parfois très critiquée pour être souvent en faveur des riches. Ainsi, le sommet de l'OMC à Cancun restera historique avec l'échec des négociations qui a vu les pays en voie de développement s'élever contre les pays riches principalement sur le sujet de barrières commerciales et des subventions agricoles. [...]
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