En réalité, les négociations ont fait apparaître un clivage entre le Nord et le Sud au sujet des subventions accordées par les pays du Nord à leurs agriculteurs. Ces subventions ont pour effet de rendre leurs exportations agricoles compétitives, par la suite de biais et des distorsions sur les prix, par rapport aux productions locales des pays du Sud (...)
[...] Pour permettre à l'OMC (Organisation mondiale du commerce) de fonctionner, il faudra réformer son mode de décision. L'unanimité n'est pas adaptée pour les structures où il ya trop d'acteurs avec des intérêts divergents. Il est impérieux d'instaurer le vote à la majorité des voix. Pouvez-vous accepter que sur 153 Ministres présents à Genève en juillet 2008 que deux seulement ont pu bloquer la signature d'un accord? Cela n'est pas démocratique et cela n'est pas sérieux. [...]
[...] Les causes de l'échec du cycle de Doha des négociations commerciales multilatérales Les négociations multilatérales sur le commerce international dont l'objectif ultime est la libéralisation des échanges entre les nations, viennent de se clôturer en échec. En effet, l'accord qui devait clôturer le cycle de Doha n'a pas été signé par les différents ministres( 153) présents à Genève en juillet 2008. Depuis l'intégration de l'agriculture parmi les volets faisant partie des négociations commerciales internationales, les pays en développement en général, et ceux émergents en particulier, ont tenu à faire entendre leur voix mais également de ne pas céder à la pression. [...]
[...] Voila ce qui justifie le fiasco des négociations de l'OMC. Par ailleurs, les principales préoccupations de pays pauvres n'ont été prises en compte dans un cycle pourtant être consacré au développement. Telle est l'ironie de grandes messes internationales : chacun se bat pour ses propres intérêts et la raison du plus fort est toujours la meilleure Ni la banane des pays ACP (pays d'Afrique, Caraïbes et Pacifique partenaires de l'Union Européenne) ni le coton africain n'ont fait l'objet des soucis et préoccupations des Etats du Nord. [...]
[...] Dans le cadre des négociations résultant du cycle de Doha, il a été mis en place un mécanisme de sauvegarde. Ce mécanisme de sauvegarde est la possibilité donnée aux pays dont la compétitivité de la production agricole est fragile, d'augmenter leurs tarifs douaniers au cas où le flux des produits agricoles importés venant des pays développés devient important ou lorsque les prix des produits importés deviennent trop bas. Il s'agit d'un mécanisme pour rétablir l'égalité des conditions de conncurrence loyale entre les produits importés et les produits réalisés localement. [...]
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