France, mondialisation, puissance mondiale, puissance économique, Francophonie, commerce extérieur, Bruxelles, Europe, Etats-Unis, OTAN
Sur la scène internationale, la concurrence se fait aujourd'hui entre les États et entre les métropoles.
En superficie, nous sommes dans les 50 premiers pays du monde (48) ; mais nous avons notre ZEE et là nous sommes les 2es au monde (derrière les EU), mais il faut savoir l'exploiter.
Nous avons été la 2e puissance économique mondiale, mais aujourd'hui la France est la 6e puissance économique mondiale.
Mais problème ( nous sommes malades de notre État et de notre langue : l'adaptation à la mondialisation suppose un rôle beaucoup plus souple de l'État et nous craignons de perdre notre puissance culturelle. Mais nous sommes un des pôles de la mondialisation donc c'est paradoxal.
Nous sommes une puissance et il faut donc maintenir notre rang.
[...] La France est toujours comparée à l'Allemagne et au RU. Les Allemands avaient une excellente pol commerciale avant la guerre de 14 ; tradition d'exportation. En Allemagne, il y a des ouvriers payés à 550euros/mois (homme des Balkans, Turcs). En France, nous souffrons d'un déficit d'entreprise de taille intermédiaire. C'est pour cette raison que le gouvernement a depuis quelques années voulu que la France se dote d'ETI. Nous avons bcp de toutes petites entreprises et de très grands groupes très performants (ex : l'Oréal). [...]
[...] Le seul pays avec qui on peut se comparer en terme de marché c'est la Grèce. Sous Sarkozy, de baisse du marché et depuis Hollande ça ne s'est pas arrangé. La France est tjr en 3ème position en Europe. Montebourg attribue le succès du RU par le fait qu'ils n'ont pas l'euro. Les investissements étrangers préfèrent aller au RU qu'en France. Bcp de journaux ont titré cette année : La France décroche La GB dans l'UE récupère 20% des IDE. [...]
[...] Cette politique est de + en + contestataire. On est devenu très eurosceptique. Les hommes pol pratiquent une sorte de déni car ils refusent de partager les compétences pol avec Bruxelles ; on est dans l'Europe, on a un partage de compétences, mais on parle de Bruxelles comme si c'était à part. Le rapport de la France au multilatéralisme est compliqué : on aime utiliser les instances nationales (ex : PAC, qu'on a mis à notre service) et il faut que nous arrivions à se positionner par rapport à un projet qui serait au-delà de la France. [...]
[...] On a toujours pratiqué une diplomatie dont l'objectif était une présence visible partout dans le monde. Aucun continent ne nous échappe et nous avons une très forte présence en Europe. Solution : on pourrait avoir une ambassade de l'UE au lieu que tous les pays d'Europe aient chacun autant d'ambassades. L'inconvénient : la diplomatie est un outil de présence, de réflexion de la France, et si on fait ça on la délègue au privé. Or le privé n'est pas obligé de tout dire comme l'Etat le ferait. [...]
[...] Nous sommes une puissance et il faut donc maintenir notre rang. PB : Comment s'insère-t-on dans la mondialisation ? Un changement de perspective Si la France a longtemps été un colosse en Europe et dans le monde, elle a vu ses dimensions politiques, économiques, culturelles restreintes, parfois de façon brutale, parfois par des glissements insidieux Nous agissons dans un monde où l'action unilatérale n'est plus possible. On est obligé de nous concerter avec l'extérieur (mondialisation), donc on s'interroge sur la question de la gouvernance mondiale. [...]
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