Une nation, en se spécialisant dans les domaines où sa productivité relative est la plus importante, peut consommer plus qu'elle ne pourrait produire à elle seule. Mais, si participer aux échanges internationaux est plus efficace que de s'en remettre à sa seule production domestique, les gains de l'échange international ne sont pas les mêmes pour toutes les nations. Depuis les années 1980, de « nouvelles théories » du commerce international se développent afin d'expliquer ce phénomène. Mais ces mouvements sont souvent la prolongation d'études, notamment celle de Raymond Vernon, ayant publié en 1966 l'article « International Investment and International Trade in the Product Cycle » dans le Quarterly journal of Economics.
Cette approche du commerce international met l'accent sur le rôle joué par le facteur technologique et sur les décalages temporels dans l'apparition de ces innovations entre les nations.
Afin de mieux saisir la rupture qu'entraîne cette approche néo-technologique, nous nous pencherons tout d'abord sur le nécessaire renouvellement des théories du commerce international. Puis, nous aborderons plus en détail l'apport fondamental de Vernon dans ces études, approche datée mais qui connaît toutefois des prolongements.
[...] Hecksher et Ohlin étendent le principe ricardien au cas où il existerait plusieurs facteurs que l'on peut combiner selon des proportions variables selon les techniques choisies. Leur théorème incite les pays à s'orienter vers des spécialisations conformes aux dotations possédées au moment où ils s'ouvrent à l'échange La remise en cause du théorème HO Le caractère statique des théories traditionnelles du commerce international, qui n'expliquent guère pourquoi ni comment ni comment les spécialisations doivent évoluer à travers le temps, justifie les efforts des économistes pour faire appel à d'autres déterminants que les dotations factorielles : l'innovation, la recherche d'économies d'échelle et la différenciation des biens. [...]
[...] Il n'y a pas d'échange international. phase : la croissance : L'extension de la diffusion à une clientèle plus importante pousse à la standardisation des techniques de production. Les imitations se multiplient sur le marché national. Du fait de cette concurrence et de l'apparition d'une demande extérieure due à la baisse des prix (effet d'imitation) la firme réalise un investissement direct dans les pays importateurs en délocalisant sa production afin de prolonger son avance. La variété peut être une stratégie de réduction de l'intensité de la concurrence par les prix et de l'incertitude entourant l'opération phase : la maturité : La technologie est banalisée et accessible et la progression des débouchés est freinée dans les pays riches. [...]
[...] Au final, cette théorie suppose la perte définitive du pays innovateur sur le produit imité et délocalisé dans le pays en retard technologiquement. Limites et prolongements de la théorie du cycle de vie du produit 6. Une approche datée Vernon précise lui-même que son explication ne vaut que dans un contexte particulier : la forme précise décrite s'applique seulement aux firmes américaines pendant la période qui s'étend de 1945 à la fin des années 1960. Il faut donc insister sur le fait que la théorie du cycle de vie du produit a été élaborée dès 1966. [...]
[...] - le commerce est expliqué par des différences entre les pays, que ces différences soient de nature physique, technologique ou liées à l'abondance relative en facteurs comme le soulignent Laussel et Montet. Ces différences se traduisent dans les prix relatifs des produits. - les pays ont intérêt à se spécialiser dans les activités où ils sont les plus efficaces et à participer aux échanges internationaux, de façon à dépasser la frontière des possibilités de production. Qu'il soit inter branche ou intra branche, l'échange de biens est donc censé apporter un surplus de revenu réel au pays par rapport à l'autarcie. Selon le principe des avantages comparatifs, énoncé par D. [...]
[...] Greffe, J. Lallement, M. de Vroey (direction), Dictionnaire des grandes oeuvres économiques, Paris, Dalloz Dictionnaire de Sciences sociales économiques R. Sandretto, Le commerce international, Paris, Armand Colin édition) J. Généreux, Les vraies lois de l'Economie II, Paris, Editions du Seuil M. Rainelli, La nouvelle théorie du commerce international, Paris, La Découverte, Repères édition) R. [...]
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