Alors que les associations écologiques dénoncent à l'unanimité le désastre écologique qui semble se profiler, nos modes de vies n'évoluent que lentement. Nous utilisons massivement des ressources non renouvelables et qui détériorent l'environnement, souvent au profit de la croissance, c'est-à-dire au profit d'une augmentation des ressources. De nombreuses espèces animales sont en voie de disparition et le réchauffement de la planète pourrait engendrer des effets, tels que la montée des eaux, sur lesquels l'homme ne pourra pas influer.
[...] Il faut revoir notre théorie de la croissance ; mais, sur quels supports ? Le développement durable doit devenir une priorité. Solutions. D'abord, il faut changer nos habitudes de consommation. Le commerce équitable semble être une solution efficace ; cela doit devenir la règle. Ce type de commerce s'est beaucoup développé ces dernières années. Il s'agit de produits issus d'une agriculture raisonnée (s'opposant à l'agriculture intensive polluante) effectuée par des petits producteurs correctement rémunérés (et non pas exploités par une firme multinationale). [...]
[...] C'est un signe encourageant, parce que cela montre que les consommateurs n'agissent pas uniquement comme des machines. La qualité du produit, sa provenance, joue un rôle de plus en plus important. Les prémices d'une société prête à renoncer à une partie de la croissance pour le développement durable ? Une seconde réforme, plus pratique et matérielle, consiste en une réforme du système fiscal. Cette reforme semble être capitale et efficace. En effet, le consommateur ne peut pas toujours se diriger vers les produits verts (manque de moyens). [...]
[...] Il est donc absurde de penser que la croissance peut être compatible avec le développement durable. En effet, la croissance passe aujourd'hui par l'utilisation de ressources non renouvelables. C'est donc contraire à la définition du développement durable, définition selon laquelle il faut préserver les ressources pour permettre aux générations futures un développement plus ou moins aisé. Néanmoins, nous sommes capables de faire des efforts : nous pouvons inventer un nouveau monde de développement, une nouvelle croissance, plus en adéquation avec le développement durable : la croissance verte ? [...]
[...] Il est d'ailleurs clair que la technologie nous emmène dans une révolution écologique majeure. Nous avons les moyens pour la faire ; il nous manque peut être la volonté de renoncer à une part de la croissance au profit de l'avenir. Et cela risque d'être difficile, notamment dans les pays les plus pauvres et ceux en développement, pays qui ne voient que la croissance pour leur amener des richesses et qui ne connaissent pas le développement durable Alors qu'aujourd'hui, ce sont les pays riches qui polluent le plus, serons nous confrontés un jour à des pays pauvres (ou en voie de développement) qui polluent plus que les pays développés ? [...]
[...] La croissance passe par l'augmentation de la consommation globale. Or, nous le savons, rares sont les produits de consommation réellement écologiques. Que ce soit au stade de la production, du transport, ou au stade final, tout bien ou service participe à l'épuisement des ressources naturelles (hydrocarbures). Nous avons axé notre modèle de développement sur la croissance qui est caractérisé par certains comme l'augmentation effrénée de la production de richesses Tous les pays ne sont pas au même stade de développement ; si tous les Chinois consommaient autant de pétrole et de papier que les Américains, alors leur consommation de pétrole dépasserait la consommation mondiale et il des millions, ou milliards, d'hectares de forêts. [...]
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