Critique du libéralisme

Thèmes abordés

Libéralisme, banque mondiale, fonds monétaire international, ONU Organisation des Nations Unies, droits humains, institutions internationales, aide financière, politique, états, économie, finance, investissement

Résumé du document

Cette fiche du cours Introduction au développement international se veut une critique de la théorie qui me semble la plus convaincante dans le contexte du développement international. Il s'agit, pour moi, du libéralisme.
La raison première étant que le libéralisme accorde une grande place aux acteurs non étatiques et leur octroi un rôle important dans la résolution de conflits et l'amélioration de la coopération entre les États. En effet, les institutions internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ou encore l'ONU et ses différents organes fournissent une aide multilatérale majeure, complémentaire et dans la mesure du possible, impartiale par rapport à l'aide bilatérale fournie par les États.

Extraits

[...] Quoi qu'il en soit, à travers leurs diverses actions, les institutions internationales sont là pour s'occuper d'abord et avant tout de ceux qui subissent d'importantes violations de leurs droits humains et pour tenter de créer un environnement propice au respect des libertés individuelles, un concept fondamental pour les libéraux. Puis, par l'interdépendance grandissante entre les États, la coopération devient essentielle et peut potentiellement être grandement facilitée en accordant un pouvoir d'action et de réglementation à des institutions supra étatiques. La Corruption, Ennemi Public Numéro 1 Des Pays En Développement Le Devoir En ligne février Nations Unies Commission économique pour l'Afrique. Rapport Sur La Gouvernance En Afrique IV. Addis-Abeba.2016.p15. [...]

[...] Les critiques du libéralisme D'un autre côté, les critiques du libéralisme se questionnent souvent sur les véritables gagnants de l'aide au développement des pays du Sud lorsqu'elle a un objectif économique. Est-ce que ce sont les entreprises privées qui investissent dans ces pays, est-ce que ce sont les dirigeants au sein des gouvernements dont la corruption est considérée comme « l'ennemi public numéro 1 » des régions en développement selon Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale[1] ? À ce titre, la Commission économique pour l'Afrique un organisme régional de l'ONU, a publié en 2016 un intéressant rapport sur la gouvernance et la corruption en Afrique et le rôle que jouent les acteurs internationaux puisque « l'intervention extérieure fait partie intégrante du paysage politique dans nombre de pays africains du fait qu'elle va de pair avec les règles de conditionnalité souvent liées aux dispositifs d'aide publique au développement (APD) 2. » Source : uneca.org, Mesurer la corruption en Afrique : prendre en compte la dimension internationale (Consulté le 16 février 2017). [...]

[...] Les conséquences de ces enjeux sont alors beaucoup plus étendues que seules, les régions directement touchées. Ainsi, les acteurs humanitaires offrent un soutien dont tous les États ont besoin d'une manière ou d'une autre et qui est rendu possible grâce à l'aide financière de ceux-ci. Par exemple, le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés compile chaque année l'ensemble des contributions publiques et privées dont il bénéficie pour mener à bien ses activités. Au total, le rapport dévoile que le montant des contributions s'est élevé à 3 405 132 054 dollars américains pour l'année 2015. [...]

[...] Il s'agit, pour moi, du libéralisme. La raison première étant que le libéralisme accorde une grande place aux acteurs non étatiques et leur octroi un rôle important dans la résolution de conflits et l'amélioration de la coopération entre les États. En effet, les institutions internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ou encore l'ONU et ses différents organes fournissent une aide multilatérale majeure, complémentaire et dans la mesure du possible, impartiale par rapport à l'aide bilatérale fournie par les États. [...]