Crise des supprimes, 2007-2008, crédits à risques, crise financière, efficience des marchés
La crise financière qui s'est déclenchée en août 2007 est considérée par Alan Greenspan (ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis) comme la plus grave depuis 1945. Elle a occasionné pour le système bancaire international des pertes considérables. De très grandes banques ont été mises en faillites (Northern Rock en GB qui a été nationalisée, Bear Stearns aux USA qui a été absorbée par J.P.MORGAN), Lehman Brothers aux États-Unis qui a disparu. Des dirigeants de grandes Banques ont été contraints à la démission, des licenciements importants sont intervenus dans certains groupes financiers.
[...] Il n'y a donc pas eu de crise générale de liquidité ou d'effondrement général du système bancaire comme en 1929, grâce à l'action concertée des banques centrales, des gouvernements et des institutions financières internationales. Cette crise pose le problème de l'efficience des marchés et de la qualité des règles prudentielles. En dépit du renforcement de ces règles depuis le krack de 1987 et du développement de l'activité des autorités de régulation, on a débouché sur une crise financière qui résulte de la mauvaise qualité de l'information et d'une grave insuffisance dans la gestion des risques tant au niveau de chaque banque ou institution financière qu'au niveau du système financier dans son ensemble. [...]
[...] De très grandes banques ont été mises en faillites (Northern Rock en GB qui a été nationalisée, Bear Stearns aux USA qui a été absorbée par J.P.MORGAN), Lehman Brothers aux États-Unis qui a disparu. Des dirigeants de grandes Banques ont été contraints à la démission, des licenciements importants sont intervenus dans certains groupes financiers. En France, l'affaire de la société Générale a résulté à la fois des pertes liées à la crise financière et de celles occasionnées par la gestion aventureuse de l'un des opérateurs de la banque. Cette crise financière a un effet récessif sur l'économie mondiale. [...]
[...] Elle a pris sa source sur le marché du crédit hypothécaire aux Etats-Unis. Pendant le début des années 2000, dans un contexte de politique monétaire accommodante et de croissance soutenue de l'économie américaine, les banques ont accordé des crédits immobiliers à des ménages peu solvables. Ces crédits étaient à taux variables (faibles au début, puis fortement croissants ensuite) et ils étaient garantis par la valeur des biens immobiliers acquis. Dans la première moitié de l'année 2007, le boom de l'immobilier américain s'est interrompu, les défauts de paiements de plus en plus nombreux sont intervenus et ces crédits à risques (crédits subprimes) sont devenus des pertes potentielles pour les banques. [...]
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