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Fiche technique sur les origines et les conséquences de la crise grecque.
Le 4 octobre 2009, George Papandréou prend la tête du gouvernement et dévoile la réalité du déficit public. Ce dernier s'élève à 12,7% du PIB, tandis que la dette publique se chiffre à 113%. L'ancien gouvernement avait falsifié les chiffres, annonçant un déficit public de 6% du PIB en 2009.
[...] En effet, lors du lancement de l'euro, l'Allemagne avait donné son feu vert à l'abandon du Deutschemark en échange d'une lecture très stricte du traité de Maastricht, notamment de la clause interdisant le sauvetage des pays endettés de la zone euro. En outre, les banques participent également au plan d'aide par le biais de contributions volontaires. Ainsi, la Deutsche Bank, l'assureur Allianz et le réassureur Munich Re pourraient prêter 1 milliard d'euros à la Grèce aux mêmes conditions que celles prévues pour les États de l'UE. Enfin, un fonds de garantie pour les banques, doté de 10 milliards d'euros, a été mis en place. [...]
[...] Le FMI va ajouter 250 milliards de plus. Enfin, la Banque centrale européenne facilitera le refinancement des États en acceptant de prendre plus de dette en collatéral. En 2009, la BCE avait déjà assoupli les conditions standards d'éligibilité des emprunts d'Etat comme collatéral des opérations de refinancement, du fait de la crise financière, en acceptant des actifs dont la notation se situait a minima à BBB - ( En principe, à partir de janvier 2011, la BCE a prévu un retour à des conditions normales. [...]
[...] Toutefois, ces plans brutaux présentent le risque de les faire plonger en récession. Si l'Irlande a été la première à mettre en place un plan de rigueur, les efforts de l'Espagne et du Portugal sont jugés moins crédibles. Ces deux pays sont à leur tour confrontés à une montée des taux d'intérêts et à une dégradation de leur note par Standard & Poor's. La dévaluation de l'Euro En novembre 2009, au moment où les marchés ont commencé à paniquer sur la dette grecque, la l'euro s'échangeait contre 1,51 dollar, proche de ses records. [...]
[...] Le 27 avril 2010, la situation s'aggrave de nouveau, suite à l'abaissement de la note grecque au rang d'obligation pourrie BB Les taux de la dette ne cessent alors de grimper. Le ministre grec des finances indique alors que le pays ne peut plus emprunter sur les marchés à ces taux, laissant alors craindre une banqueroute de la Grèce. Les causes Les facteurs internes La situation délicate des finances publiques grecques peut s'expliquer par un double phénomène : d'une part, les recettes manquent du fait de la fraude fiscale ; d'autre part, les dépenses ne sont pas maîtrisées et sont plombées par l'emploi public. [...]
[...] Avec ce plan, l'essentiel des besoins de financement de la Grèce devraient être couverts. Elle n'aura donc pas à lever des fonds sur les marchés avant le premier trimestre 2012. ( Mais le succès de ce plan va largement dépendre de celui du plan de rigueur mis en place par Athènes. En effet, si les dépenses publiques sont mal maîtrisées, alors le déficit budgétaire s'envolera, la Grèce devra emprunter plus, la dette se creusera. ( Les déficit empireront également si la reprise est plus molle qu'attendu. [...]
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