Crise de la dette en Europe. PIIGS. Fonds européen de stabilité financière
Fiche sur la crise de la dette en Europe. Explication du Fonds européen de stabilité financière. Description des PIIGS.
[...] C'est un acronyme péjoratif donné par des traders et journalistes anglo-saxons du Financial Times. Le FESF peut contracter des emprunts, avec la garantie des États membres de la zone euro, en faveur d'un pays rencontrant des difficultés de solvabilité (crise de la dette). La commission européenne peut emprunter à la place de l'État en difficulté à hauteur de 60 milliards d'euros et dans un second temps, les États membre peuvent être amenés à emprunter directement en leur nom ou à apporter leur garantie aux emprunts émis par le FESF, pour un total maximal de 440 milliards d'euros. [...]
[...] Le gouvernement de Georges Papandréou a annoncé, jeudi 18 novembre, un nouveau durcissement de la cure de rigueur administrée depuis six mois à la Grèce. Georges Papaconstantinou, le ministre des Finances, à ajouté dans son budget milliards d'euros de mesures d'économies aux 8,2 milliards déjà prévues. Conséquence : en Grèce la récession devrait rester d'actualité avec un recul attendu du PIB 2011 de - en 2010). Plus récemment, M. Papandréou a rencontré Mme. Merkel le 22 février afin de renégocier sur la dette. [...]
[...] Certains, Angela Merckel en tête, refuse de payer pour les pays du “Club Med”. Lors du lancement de l'euro, la chancelière avait donné son feu vert à l'abandon du Deutschemark en échange d'une lecture très stricte du traité de Maastricht, notamment de la clause interdisant le sauvetage des pays endettés de la zone euro. Certains se mettent à brandir l'article 50 du traité de Lisbonne qui stipule qu'un État peut être amené, en cas de dérapage grave, à quitter l'Union européenne Pourtant le principe du big to fail” s'applique aussi à un pays comme le Grèce. [...]
[...] Une baisse d'1,3% du Pib est annoncée. Ce recul était attendu par les économistes en raison des effets récessifs des mesures d'austérité mises en oeuvre par le gouvernement socialiste pour réduire les déficits publics. "Le résultat de l'économie pour 2010 est un indicateur excellent", s'est félicité le Premier ministre portugais José Socrates, qui a rappelé qu'en début d'année, son gouvernement prévoyait une croissance de seulement du PIB. En revanche, les doutes quant à une possible demande d'aide du FESF persistent. [...]
[...] Cette année banques avaient été soumises à ces tests. Seulement sept banques avaient échoué à ces tests, mais aucune d'entre elles n'était irlandaise. La commission européenne avait annoncé dès le 25 novembre la mise en place d'une nouvelle série de tests de résistance de banques européennes courant 2011 dans lesquels les sorties massives de dépôts et les coûts de financement exorbitants seraient pris en compte . Les PIIGS en détail L'Espagne, le Portugal et l'Irlande ont basé leur croissance sur l'immobilier, secteur qui s'est effondré avec la crise financière. [...]
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