Continent américain, modèle Sépaliste, modèle libéral, émancipation, alternance, modèle agro-primaire
4 grandes étapes qui concernent tout le bloc de l'Amérique Latine :
- 1870-1930 : Modèle agro-primaire extraverti, intégré à la première mondialisation et hérédité de la colonisation.
- 1930-1970 : Etape ‘sépaliste', développementiste, étatiste (Etat dur, accès au développement) modèle autocentré !
- 1970-Début XXIème : modèle mondialisé (normalisé à l'Américain, modèle en crise),
- Début XXIe siècle : volonté d'émancipation, qui intègre les préoccupations sociales, modèle qui est à l'heure des choix pour perdurer.
[...] * barrières douanières fortes * champions nationaux * des FMN qui viennent pour travailler sur le marché intérieur (automobile dans les années 50, textile, American Tobacco Company) *grandes entreprises publiques (PEMEX : pétrole mexicain / PDVSA : Venezuela / Pétrobras / YPFB : Bolivie, YPFA : Argentine / Codelco : géant du cuivre chilien/ Vale : contrôle la collecte des produits agricoles voire les épiceries populaires, fixe un développement quantitatif (dév par l'indice) III/ Modèle libéral : Commence à bouger dans les années 70 grâce à un contexte particulier : *crise du tout état dans les pays socialistes *triomphe des idées libérales dans l'économie américaine (arrivée au pouvoir de Reagan en 80 : commandes confiées à Milton Friedman de l'école de Chicago) *crédo libéral (FMI, Consensus de Washington [de Williamson] -mondialisation s'accélère (libéralisation des échanges, déréglementation financière) -surendettement des pays latino-américains (impose moins de subventions, moins d'Etat) -les EU rejouent dans lé région, un rôle moteur (projet de ZLEA de G.Bush papa) -seul le modèle libéral attire des capitaux internationaux. [...]
[...] même Lula à des reproches : *barrage d'Altamira (écologique) *rigidification des inégalités malgré l'accès aux classes moyennes [les 20% les plus riches sont 32 fois plus riches que les plus pauvres->''Le Brésil n'est pas un pays pauvre mais un pays injuste ''Cardoso] *il y a de + en + de concurrence sur le terrain industriel des chinois [négociations entre Mittal et Vale et inquiétudes sur les politiques de prestige liées aux JO et coupe du monde avec manque d'infrastructures] revient à un néo-libéralisme avec des partis qui soutenaient la dictature. [...]
[...] *modèle qui a renforcé les classes moyennes urbaines, conditions de travail, droits des ouvriers (comités d'entreprise forts, syndicats puissants ) -grandes multinationales sud-américaines (Brésil : Vale qui devient un géant du minerais, Ambraer : constructeur aéronautique, Téléfonica et autres compagnies de services de Carlos Slim, Cargo dans le textile) *développement des services : presse [Globo], tourisme [stations prestigieuses :Vina Del Mar près de Santiago, Mar de Plata en Argentine, Petrópolis près de Rio, Cancun et Acapulco au Mexique, Cuzco] *développement de zones franches (Manaus, Bayovar au Pérou, maquiladoras [qui emploient plus d'1 million de salariés au Mexique et assurent la moitié des exportations du pays, Mexique devient 2ème pays récepteur d'IDE d'AM latine après le Brésil] Colon : 4ème place bancaire Mondiale à Panama) *renforcement de grandes métropoles régionales et d'hyper capitales (Mexico, Sao Paulo, Buenos Aires) le libéralisme va permettre à l'Am latine de relancer son engagement dans la mondialisation (déjà amorcé los de la première mondialisation de la fin du XIX) ATTENTION : le libéralisme est très hétérogène (Cuba ne s'ouvre que très récemment /d'autres ont fait marche arrière comme le Venezuela / Brésil à fait évoluer le modèle / d'autres sont champion du libéralisme (Colombie de Uribe) MAIS certains échecs : bousculé les traditions politiques anciennes *inégalités accrues (interrégionales d'où des migrations vers le littoral et les zones urbaines, grandes entreprises au détriment des PME, modèle qui socialement exclu) * augmentation de l'économie informelle *prise de conscience du devoir de mémoire (Argentins, Chiliens : procès des dictateurs) *force du métissage brésilien *émancipation de la femme : grandes dirigeantes (Kirchner, Chinchilla ) MAIS rien n'est acquis La gauche sud-américaine a été relativement contestée . [...]
[...] -richesse minière (Or mais surtout Argent [mines du Potosi, Minas Gerais]-> permet de développer l'espace côtier [Cartagena en Colombie, Buenos Aires au bout du rio de plata], émeraudes, topazes dont le haut lieu est Riobamba ) -exploitation de la forêt (bois de Brèze, Acajou, Quebracho) -caoutchouc (hévéa Michelin à Manaus, âge d'or jusqu'à la WWI) -culture de plantation (canne à sucre-> Salvador de Bahia / Café-> Etat de Sao Paulo / Maté : plante a effusion/ blé-> pampa Argentine puis Soja plus tard) -élevage (mulets liés à l'exploitation de l'or/ Bovins à partir du XXIème) -cartels, trafics =>Impact sur les transports (corridor d'exportation, ports très diversifiés [puerto Montt au Chili, Buenos Aires, Concepción ] / réseau de chemin de fer dense pour l'export / Modèle esclavagiste (abolition assez tard 1888) forte population noire, métissages Ce modèle a débouché sur une somme de contradictions : -modèle peu compatible avec la mondialisation (trop protectionniste) -industrialisation peu diversifiée et peu tournée vers la consommation -grandes entreprises publiques sont fossilisées (PEMEX qui est premier employeur du Mexique mais le pays est toujours dépendant de l'extérieur pour son pétrole) -trop dépendant des FMN pour alimenter leur marché intérieur -très inégalitaire (villes-campagnes, régions industrielles et les autres, aménagement du territoire [route trans-Amazonie : qui passe par Belém, Manaus mais qui n'aménage pas la région dans son ensemble] -modèle très couteux en emprunts extérieurs (déficit commercial car non tourné vers les exportations -dette -modèle associé à une vague autoritaire (caudillismes : Gabriel Garcia Moreno Equateur / Pedro II Brésil)-> coups d'Etats qui installent des régimes fascisants [1964 Brésil Kubitchev / Pinochet au Chili 1973 / Somoza jusqu'à 1956 Nicaragua ) -guérillas marxistes qui se développent au Pérou : Sendero Luminoso Maoïste ] ->échec de l'Etat fort : aménagement du territoire [échec de la réforme agraire en Amazonie car attribution de terres à de grandes multinationales], dette *concentration excessive de la richesse de la population concentre de la richesse) *accroissement d'une américanisation de plus en plus rejetée (sentiment ‘anti-gringos' exacerbé-> dirigeants qui incarnent cette opposition comme Chavez) IV/ 2000-Aujourd'hui : La décennie de l'émancipation et de l'alternance *marqué par le virage altermondialiste de l'Am Latine (symbolisé par le slogan de Lula ‘' un autre monde est possible'', sommet de la terre de Rio en 92 qui crée le Fond Mondial de l'Environnement, forum social de Porto Alegre) qui vient de l'anti-américanisme qui associe mondialisation et américanisation (révolution du Chiapas= sécession au Mexique qui a été organisée par le Sub commandante Marcos-> dès 94) ->Tradition de défiance de l'homme blanc (sentiment indien) Am Latine a beaucoup souffert de la mondialisation (grandes découvertes, colonisation, fin XIXème pillage de certains pays par les FMN, a souffert de la crise de 29 car très intégrée à la mondialisation dès cette époque concernant le commerce des MP) effervescence culturelle pour dénoncer la pauvreté (théologie de la Libération : cocktail entre les sciences sociales et la Bible : relecture visant à ‘'conscientiser les pauvres et les amener a faire révolution sous la bannière de l'Eglise'' Léonardo Boff, Gustavo Louvain) dès Vatican II (62-65) MAIS qui a été combattue par le Cardinal Ratzinger. [...]
[...] =>mesures libérales : *désengagement de l'Etat qui passe par des privatisations dans l'industrie (eau, électricité ) *suspension de certaines réformes centralisantes (abandon de la redistribution des terres) *relance des mécanismes d'intégration régionale (MERCOSUR 91, UNASUR (12 pays , ALBA (alternative bolivarienne 2001), ALENA qui inclus le Mexique associations de libre échange), ZLEA( depuis 2011 appelée CELAC pays) *volonté d'insertion dans le commerce mondial : -re-spécialisation agricole au Chili, Brésil en BTP -diversification de l'industrie -abaissement des droits de douane [Chili 100% de droits de douane en 1973 et 10% today] -exportation de produits manufacturés des exportations aujourd'hui) Mise en place de : *commerce équitable *respect des cultures locales (Coca) *émergence de préoccupations sociales *éco-tourisme *protection des indiens et de leur art (droit au bonheur revendiqué par les communautés indiennes en Equateur) *consensus de Buenos Aires (social), consensus de Monterrey (environnement) qui vont s'ajouter au consensus de Washington *réduction et quotas max de déforestation (par Lula) *nouvelle politique économique portée par un socialisme réformiste (LULA : 2 mandats e 4 ans qui a quitté le pouvoir 2011-> *essor des classes moyennes [20 millions de pauvre ont rejoint les classes moyennes] * revalorisation du salaire minima [200 Réais en 2002 et 500 aujourd'hui] *éradication de la faim (bourses aux familles) ) *combats pour la décroissance, maintient de la société de lien *diffusion de la croissance économique dans le territoire : même si les 3 villes Sao Paulo, Rio y Belo Horizonte représentent ¼ du PIB mais beaucoup de villes secondaires émergent : Curitiba *combat contre la nucléarisation au delà de Lula toute l'Amérique du Sud a été touché par cette vague de gauche (Michelle Bachelet 2006, Cristina Kirchner en 2007, Rafael Correa en Equateur, Ortega au Nicaragua, Humala au Pérou , Evo Morales en Bolivie fin de l'idéal libéral dogmatique et de régimes sociaux. [...]
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