Le capitalisme triomphant du XIXème siècle : la domination de l'Angleterre et sa contestation

Thèmes abordés

Royaume-Uni, révolution industrielle en Angleterre, bullionistes, convertibilité or, conceptions de la monnaie

Résumé du document

En 1815, les pays européens sont ruinés, et l'on retourne à la convertibilité or de la livre. La convertibilité avait été abandonnée pendant la guerre, l'Angleterre servant de banque de l'Europe. Après le retour de la paix, il faut donc organiser le retour à la convertibilité.
Le point de vue des bullionistes (retour à la convertibilité or égale à l'avant-guerre). La monnaie est une marchandise, point de vue libéral qui mènera à une réduction de la quantité de monnaie. Ce mouvement est contesté, et cette controverse est le symbole de l'opposition de conceptions de la monnaie.

Extraits

[...] Le capitalisme triomphant du XIXème siècle : la domination de l'Angleterre et sa contestation La supériorité économique du Royaume-Uni (1815-1875) En 1815 les pays européens sont ruinés, et l'on retourne à la convertibilité or de la livre. La convertibilité avait été abandonnée pendant la guerre, l'Angleterre servant de banque de l'Europe. Apres le retour de la paix, il faut donc organiser le retour à la convertibilité. Le point de vue des bullionistes (retour à la convertibilité or égale à l'avant guerre). [...]

[...] Ainsi l'Allemagne souffre moins de la récession. La France résistera de la même manière, et les Etats Unis profiteront de leur forte croissance grâce à leur territoire aménagé, pour y faire face. Crises et cycles au XIXe siècle Au XIXe siècle l'économie est libérale, et est secouée par des crises de surproduction. Cycle longs de Kondratieff 50 ans, Cycle Kitchin 3 ans. Après la croissance économique ( surchauffe économique ( saturation de la consommation ( Baisse de la production ( licenciements ( chômage. [...]

[...] Les crises commerciales sont les conséquences de la prospérité. Responsabilité de l'excès de crédit, en effet, pendant une période de croissance, les prévisions étant bonnes, les individus s'endettent sans crainte, les crédits circulent rapidement, ce qui stimule les activités et accélère la production des richesses. Les taux d'intérêts augmentent car ils sont demandés, et la crise démarre. S'en suit une hausse des prix. C'est dans les pays les plus développés que les crises éclatent en premier, car c'est dans ces pays que les individus recourent le plus largement au crédit. [...]